27/06 - Molecule : écoutez l'EP.

La nuit tombe sur la ville, le fond de l'air est électrique, Molecule fait gronder l'orage. Suite logique de son annonciateur Virages, Molecule provoque le un coup de foudre en trois pistes. Ce condensé d'électro magnétique présage des ravages sur le dancefloor. Synthés vrillés, kicks tonitruants et montées somatiques, place à la puissance de Dame techno, diaboliquement actuelle et terriblement dominatrice. Plus d'informations ici.

20/06 - Nouvelle édition de Marsatac.

Cette année, Marsatac se déploie. En restant fidèle à sa mission de toujours : défricher les terres méconnues, dynamiter les chapelles étriquées et brasser - dans un cocktail aussi Molotov que retentissant - hip hop, électro, rock, folk ou pop…

Pour sa 14° édition, le festival de toutes les insurrections musicales choisit l’attaque massive. Pas un assaut, mais deux. À Nîmes et à Marseille. Ses déflagrations soniques secoueront autant l’auguste cité romaine, que les rives du Vieux Port, du 20 au 30 septembre 2012. La programmation par ici

20/06 - Beacon : le second opus.

Aujourd'hui, Two Door Cinema Club annonce son deuxième album "BEACON" dont la sortie mondiale est prévue pour le 3 Septembre 2012 chez Kitsuné / Cooperative Music. Aprés avoir tourné sans cesse depuis Novembre 2009, Alex Trimble, Kevin Baird et Sam Halliday sont partis enregistrer 11 nouveaux morceaux avec l'un des plus grands producteurs actuel, Jacknife Lee, connu notamment pour ses collaborations avec R.E.M, Bloc Party, Blur ou Weezer….Le résultat est une véritable déclaration d'intention : rester fidèles à leurs fondamentaux tout en assumant pleinement leur amour de la pop, avec un parti pris résolument moderne et ambitieux.

"Beacon est un album beaucoup plus personnel que Tourist History mais en meme temps beaucoup plus fort. Essayer de trouver le bon compromis a toujours été notre objectif et cet album se rapproche au plus près du son dont nous rêvions pour Two Door Cinema Club depuis longtemps. Travailler avec Jacknife Lee - qui comprenait exactement ce que l'on cherchait - nous a permis d'atteindre ce but" déclare Alex Trimble Depuis leur premier album Tourist History - disque de platine en Angleterre - qui totalise plus d'1 Million de ventes dans le monde, Two Door Cinema Club, est considéré par beaucoup comme un des groupes les plus importants de ces 2 dernieres années grâce à, entre autres, leurs shows implacables qui leur ont permis de tourner dans les salles les plus reputées du monde et en tête d'affiches des plus grands festivals

Avec "Beacon", le groupe se prépare à transformer l'essai et à aller, beacoup, beaucoup plus loin… 

12/06 - Saint Saviour et Becky Jones de Groove Armada.

Depuis sa participation à un album de Groove Armada, on peut dire que Saint Saviour en a fait du chemin. Après deux EP, Anatomy et Suukei, qui recèlent entre autres les sublimes "This Ain't No Hymn" et "Here In Me", elle s'attèle aux préparatifs de son premier album, Union : ce dernier apparaîtra sous plusieurs formes, du traditionnel CD en passant par l'incontournable vinyle et une édition deluxe, courant juin et "I Call This Home" fait figure de premier titre extrait de cet opus.

Dès le départ, la magie imprègne l'atmosphère délicate délivrée par une guitare discrète. Lorsque la voix de Saint Saviour se fait entendre, un moment de flottement s'installe, maîtrisé par l'artiste. Ce n'est que plus tard que le mouvement s'enclenche pour littéralement s'emballer, sans frottement perceptible, sur la fin. Se laisser transporter est la meilleure des choses à faire même si il manque ce petit quelque chose pour que "I Call This Home" brille aussi intensément que certains de ses anciens titres, surtout dans un des lives dont elle a le secret. La vidéo par ici.

12/06 - Can et ses Lost Tapes.

"The Lost Tapes", qui paraîtra le 18 Juin 2012, a été dirigé par Irmin Schmidt et Daniel Miller, compilé par Irmin Schmidt et Jono Podmore, et édité par Jono Podmore. L’influence de Can n’est plus à démontrer, et l’impact qu’ils ont pu avoir sur la musique est ressenti aujourd’hui plus vivement que jamais. Eux-mêmes ont toujours été difficiles à classer dans une catégorie bien définie, si bien que les artistes qui citent Can comme une référence majeure varient aussi bien de John Lydon à Radiohead, de The Fall à Portishead.

Quand le studio légendaire de Can, à Weilerswist a été vendu au musée allemand Rock’N’Pop, absolument tout a été racheté, y compris les tapis de l’armée servant d’isolation accrochés aux murs du studio, et déplacé à Gronau. Pendant que le studio a été démantelé, de nombreux masters ont été retrouvés dans les archives de Spoon. Les étiquettes étaient à peine lisibles, si bien que personne n’était sûr de ce qu’ils contenaient jusqu’à ce qu’Irmin Schmidt et son collaborateur de longue date, Jono Podmore, aient passé en revue près de 30 heures de musique. Ils ont alors trouvé des années d’archives : non pas des chutes de studio, mais bel et bien des pistes qui avaient étaient mises de côté pour différentes raisons – bandes originales de films qui ne sont jamais parus, pistes qui ne se sont pas trouvées sur le tracklisting final en raison de manque de place…

Irmin Schmidt explique : « Bien entendu ces enregistrements n’étaient pas perdus à proprement parler, mais ils avaient été mis de côté dans les placards des archives pendant tellement longtemps que tout le monde a fini par les oublier. Tout le monde, à l’exception de Hildegard (épouse d’Irmin, ndlt), qui surveille Can et leurs travaux comme le dragon au-dessus de l’or des Nibelungen, et ne permet pas l’oubli ! ». Ces dernières trouvailles, datant de 1968-1977, regroupent des pistes studio, enregistrées à Schloss Nörvenich et au Studio Can à Weilerswist en Allemagne. Le line up de Can était le suivant : Holger Czukay à la basse, Michael Karoli à la guitare, Jaki Liebezeit à la batterie et Irmin Schmidt aux claviers, et sur la plupart des pistes, Malcolm ou Damo Suzuki au chant.

Avec un répertoire d’une richesse phénoménale, qui inclue notamment Tago Mago (album culte ayant fêté son 40ème anniversaire en 2011), "The Lost Tapes" est une opportunité unique d’entendre un travail inédit de ce groupe culte. 

06/06 - Strip Steve signé par Boys Noize.

Du haut de ses 20 ans, Théo Pozoga alias Strip Steve (français, originaire de Bordeaux, vivant désormais à Berlin) est déjà une figure reconnue de la scène électro. Et pour cause : c'est Boys Noize lui-même qui l'a repéré sur le net pour en faire un artiste phare de BNR. S'il fut d'abord intéressé par le rap, c'est définitivement l'acid house qui lui va le mieux... jeune, beau et talentueux, STRIP STEVE livre son 1er album sur le label qui l'a découvert BOYS NOIZE RECORDS. C'est BOYSNOIZE en personne qui le déniche sur le net et le signe illico. "MICRO MEGA" est un superbe album, alliant house, disco, techno à merveille, avec même quelques aventures vers la pop notamment sur le tube "Astral Projection" avec PURO INSTINCT (RECORD MAKERS). On retrouve aussi des collaborations avec ROBERT OWENS & DAS GLOW (Marble, Ex Institubes). L'album électro de l'été!! Plus d'informations ici.

06/06 - Benjamin Paulin trempe sa plume.

Benjamin trempait alors sa plume dans le vitriol et “punchlinait” en souvenir de ses années rap au sein du groupe Puzzle. Aujourd’hui sonne comme un nouveau départ. Benjamin se met à nu ou presque, ne vous affolez pas Mesdemoiselles ! Plus de maturité, moins d’exercice de style, son écriture gagne en profondeur. S'il cite bien plus volontiers en références des Cioran, Albert Cohen, Céline ou encore Bukowski que des auteurs de chansons, on le découvre sur ce disque vraiment chanteur, sans perdre pour autant son timbre de voix particulier, grave mais chaleureux. Plus d'informations ici.

03/06 - Solidarité Sida fête ses 20 ans.

Le rendez-vous est donné au public samedi 29 septembre à Bercy pour le concert des 20 ans de Solidarité Sida : en musique, avec une bonne dose d'éclectisme, d'inédits… et de solidarité bien sûr. Le tout s'appelle Rock the World et ce show anniversaire se prépare, depuis des semaines, dans le plus grand secret. Plus d'informations ici.

03/06 - Dan Deacon annonce son nouvel album.

Tel l'aboutissement de concerts DIY à travers le monde pendant des années, seul face à une foule coordonnée, America incarne la densité.

L'album synthétise la colère, la confusion, et la crainte apocalyptique du corporatisme et de la guerre, mais se console dans la géographie des Etats-Unis et les récents mouvements sociaux américains et internationaux. Jamais des textes aussi sombres n'avaient côtoyé une musique si enthousiaste et festive.

Il existe une approche plus subtile pour appréhender America, qui prend en considération les récentes expériences de Dan Deacon - ses collaborations, ses commandes, son premier concert au Carnegie Hall de New York, sa première musique de film (pour Francis Ford Coppola). L'intégration de textures acoustiques - des percussions lors de ses concerts, des instruments à vent, des cuivres, des cordes - s'est développée de façon exponnentielle depuis la première apparition de sons non synthétiques sur l'album Bromst en 2009.

L'extrait le plus brut de l'album, 'Lots', est une parfaite introduction à cet album composé de titres à la croisée des chemins entre noise, pop, dance et musique de chambre. Les paroles du morceau passent du monde post-apocalyptique de La Route de Cormac McCarthy à un appel à ne pas perdre de vue les mouvements actuels qui aspirent à changer un système disloqué. Plus d'informations ici.