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Elista
 

par Audrey (26/11/04)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Elista par Audrey

Votre nom de groupe est assez original … Pourquoi avoir choisi une ville d’Ukraine ?

Assez par hasard. Le "groupe", au début, c'était simplement François, Thomas et moi ; on bossait des chansons comme une bande de copains qui fait ça au lieu de faire un foot par exemple, c'était notre passe-temps favori. On faisait ça sur un quatre pistes à cassettes, avec du matériel un peu pourri, récupéré. Le luxe, c'était de rentrer chez soi en début de soirée, ou en fin, avec le morceau dans le walkman. On aimait tellement ça qu'on laissait durer l'étape de l'élaboration, parfois vraiment longtemps, on peaufinait jusqu'à la pleine satisfaction. On faisait des chansons, mais pas de répétitions.
La technique à proprement parler était souvent laissée un peu de côté, au profit du petit objet, le morceau donc, qu'on essayait de finaliser. Du coup, avoir un nom... Avoir un nom, c'était à priori pour se présenter à quelqu'un. Ce qu'on ne faisait pas. François avait bien parlé du nom ELISTA, chopé dans un atlas, en cours, mais on ne sentait pas d'urgence. Il a fallu l'adopter à l'époque du premier concert, comme il a fallu se mettre aux répétitions, bref, à devenir un vrai groupe. On a gardé ELISTA en se disant que ce nom-là n'était pas connoté, qu'il ne nous pousserait pas à respecter quelque chose, et qu'il sonnait comme notre vision de la musique : ouvert, malléable, indéfini, capable de représenter tous les styles de musique auxquels on avait déjà envie de se frotter, sans les hiérarchiser.

Mais que faisiez-vous avant ELISTA ? Et si tout s’arrêtait demain … que feriez-vous ?

Thomas, François et Marc bossaient à SFR, puis Marc s'est trouvé du boulot dans une salle de concert, « les 18 Marches », à Moissy, dans le 77. C'est cette salle qui nous a lancés, au début. Nico a bossé là-bas aussi, et faisait du graphisme. Ce qu'il fait toujours. Moi, je terminais des études aux Beaux Arts, et je faisais le prof dans une petite école primaire : on faisait la même chose que beaucoup de gens.
ELISTA nous est tombé dessus à ce moment-là. On travaillait pour avoir des morceaux à la hauteur de ce qu'on aimait, en tous cas, on les espérait assez honorables pour avoir l'envie d'y travailler ; j'imagine alors que si les maisons de disques ne voulaient plus de nous, ce qui se fait de plus en plus en ce moment, on n'arrêterait pas la musique pour autant. On a beaucoup d'envies. Certaines solutions plus indépendantes, pour les musiciens, se mettent de toutes façons en marche en ce moment : le net, par exemple... Si l'on peut y faire un webzine, on peut peut-être y faire d'autres choses. Je ne sais pas trop, mais il se passe pas mal de trucs.

Comment vivez-vous le succès de votre album ?

Le "succès" de notre album, s'il existe, il est spectral, et encore. Et puis, c'est son succès, pas le nôtre, à mes yeux. Le succès, à notre niveau, c'est pas le monde entier qui vient te serrer la main, les compliments et les invitations aux Victoires de la Musique... et tant mieux. Le succès, d'autant plus s'il est d'estime, c'est surtout la pression pour finir ce qu'on fait en ce moment : le second album. Ceci dit, même cette pression est vouée à se dégonfler comme une bonne grosse baudruche, parce qu'on sait ce qu'on veut faire, on ne bosse pas par rapport aux autres, on s'attelle à ce qui nous intéresse, et ça, c'est sans garantie. De toutes façons, un bon accueil ne permet pas d'affirmer que tu ne te feras pas botter le cul et virer comme un malpropre la prochaine fois ! Le succès, d'estime ou pas, sert à ne pas être seul. C'est aux chansons qu'il fait du bien. Ca leur permet de te quitter, d'aller rencontrer d'autres gens qui pourraient se les approprier, les adopter mieux que toi-même. C'est le plaisir d'être au monde, voilà.



Le groupe tourne à l’étranger ? Quel accueil recevez-vous ?

On a tourné en Belgique, en Suisse, en Allemagne et au Québec. L'accueil, il était extra (ça multiplie souvent l'idée de découverte, pour le public comme pour nous). Le Québec, d'ailleurs, j'y passerais bien un bout de vie. Le métissage qui saute aux yeux là-bas, c'est exactement celui qui a fait naître notre groupe - l'amour de deux cultures différentes, souvent opposées mais intimement liées ; on y sent battre autant l'Amérique du nord, jusque dans ses clichés, que la langue française. J'adore ce genre d'entrelacs.

Et si vous deviez citer cinq albums qui vous ont marqué … ?

Pour ne pas parler qu'en mon nom, et même si des albums nous marquent encore assez souvent, je dirais JAMES BROWN, The Payback, un disque bourré d'humanité - tu mélanges ça avec l'énergie de Brown, c'est à tomber - le premier SUICIDE, qui est quand même une folie furieuse, comme un volcan en éruption au ralenti... Et puis FABE, La Rage de Dire, un disque de Rap qui m'a marqué au fer tant il est cohérent, intelligent et, surtout, écrit avec une puissance et une dextérité incroyable ; DAVID BOWIE, Station To Station, ou Low, ou Heroes, ou ... Y'en a trop des bons disques de Bowie !!! Abbey Road des BEATLES et Ram de MCCARTNEY, sont quand même de sublimes albums, des classiques inoxydables. Survival, de BOB MARLEY, aussi... On a beaucoup aimé La Fossette, de DOMINIQUE A, et Remué. Et GAINSBOURG, Melody Nelson, et BREL, le Il N'y A Plus Rien de FERRE ... La liste est interminable. En ce moment, DEVENDRA BANHART, COCOROSIE, JOANNA NEWSOM et toute cette scène Weird Folk qui explose littéralement - moi, c'est mon portefeuille qu'elle explose !!! François et moi écoutons AMADOU & MARIAM, le dernier, avec Manu Chao, et aussi pas mal le KLUB DES LOOSERS, un disque de Rap assez tordu sorti sur le label de AIR, par l'un des responsables de Le Hip Hop. C'est Mon Pote, cet impressionnant petit morceau fait sous le nom de L'ATELIER. Et on a tous craqué sur le dernier INTERPOL !!

Vos textes sont très littéraires … Quelles sont vos sources d’inspiration ? Quelles sont vos conditions de travail ?

Mes sources d'inspiration, c'est difficile à dire ….
Il y a ce que j'aime en chansons françaises et Anglo-Saxonnes (les titres des morceaux de Blonde on Blonde, de DYLAN, c'est déjà de l'ordre du chef d’œuvre, pour moi !), ce que j'aime en poésie, au cinéma, en littérature. Mais au final, je ne suis pas un gros lecteur. Ca vient d'ailleurs. J'ai un copain, GRIPOK, qui écrit de petits poèmes que j'aime beaucoup ; j'avais adoré les poèmes de OUELLEBECQ, aussi, et souvent plus que ses bouquins - cette façon de marier le classique au moderne, c'est aussi ce qui me scie, quoiqu'un peu différemment, chez GAINSBOURG, CHRISTOPHE, ou FERRE. Les dénivelés des rappeurs, comme la SCRED CONNEXION ou TTC, c'est pareil, assez incroyable. Idem pour PROGRAMME et EXPERIENCE, leur écriture me touche beaucoup. Mais bon, ce sont des choses à ingurgiter, surtout. Disons qu'il y a quelque chose dans les mots, même les plus limpides, qui me semble profondément mystérieux - j'ai souvent l'impression qu'ils servent davantage à masquer un autre mot qu'à définir quelque chose : c'est ce jeu d'enchevêtrement qui fabrique des histoires et des sentiments qui m'atteignent. BARBARA, et plus encore BREL, à ce niveau-là, c'est l'insurpassable. Pour le reste, pour le fond, j'aime autant l'explicite que l'évocation - mais contrairement à l'explicite, l'évocation me semble essentielle. On dit parfois de la langue Française qu'elle en dit trop, qu'elle complique tout en terme d'écriture de chansons, qu'elle ne sonne pas ; ça, j'y crois pas. Au contraire, il y a plein de choses à faire, presque trop. ENCRE y est récemment très bien parvenu, à prouver qu'elle a une capacité d'évocation assez énorme, notre langue. DOMINIQUE A, sur Remué, c'est une écriture gigantesque ! MIOSSEC, à l'époque de Boire, ce sont ses mots qui mettaient des baffes. Sans batterie, il te faisait un disque de Rock, juste avec le bon ton. MANO SOLO, sur Les Années Sombres, c'est une tarte à chaque phrase, c'est un sentiment qui te saute au visage. Voilà ce qui m'inspire, ce qui me donne envie. Cette idée de traduire une sensation, de faire bouger les mots comme une matière tangible, pour qu'ils finissent dévoués au propos. Ca me grise complètement. Et puis, avec notre façon de bosser, ça colle parfaitement. François et Thomas font des musiques, placent des airs de chant, parfois à partir d'un texte que j'ai déjà écrit, parfois non - auquel cas, j'écris après. De toutes manières, je réécris presque toujours. Sur le premier album, seule Tu Es Légère y a échappé... et Debout, aussi. Mais La Nuit Madrilène et Déçu du Paradis, c'est plusieurs mois de réécriture et une quinzaine de versions différentes ! Thomas et François sont un peu pareils, ils ont une passion pour les arrangements - et même s'ils aiment aussi la simplicité, ils vont la chercher partout, tenter beaucoup de choses, c'est un vrai truc d'orfèvres. Leur façon de bosser m'impressionne beaucoup. Il se passe toujours du temps avant qu'on accepte de faire écouter un morceau, et avant qu'on le répète, qu'on l'installe pour la scène avec Marc et Nico. On ne se fait pas de cadeaux.

La mélancolie qui ressort de vos textes est-elle le reflet de votre réalité ?

La mélancolie qui ressort des textes, je ne sais pas si c'est notre réalité. Pour moi, ça a été une partie de la réalité en général, un sentiment que ce que j'ai vu, ou vécu, a provoqué. Aujourd'hui, c'est moins de la mélancolie que pas mal de dégoût. Tu regardes dehors, tu regardes les infos, tu lis la presse, t'es dégoûté. Le courage, aujourd'hui, c'est plus facultatif - s'il l'a jamais été. Au(x) moment(s) d'écrire le premier album, j'étais étudiant, parfois beaucoup plus jeune. Rendors-toi, elle va sur ses cinq ans, quand même. Alors c'est vrai, j'entends bien qu'il y a quelque chose de nostalgique dans le disque - François dit que c'est un Best Of des chansons faites jusqu'à 2003... Je m'y retrouve encore complètement, mais on a l'impression, déjà, qu'entre Rendors-Toi et Déçu Du Paradis, il y a pas mal de différences. Mais c'est dans la forme, car elles sont, toutes les deux, baignées dans le même sentiment d'amertume. Vu mon tempérament, j'oscille entre la révolte, même si je me méfie de ce mot, le dégoût et elle : l'amertume. Après, ce n'est pas bouché, je ne pleure pas sur mon oreiller : j'écris, j'essaie que l'identification soit facile. L'envie de communication est forte.

Vous êtes souvent comparés à d’autres groupes (notamment Louise Attaque), ce genre de comparaison ne vous agace-t-il pas ?

Non... ! Louise Attaque, ils ont fait du bien à la chanson Française, ils ont aidé une sorte d'émulsion à naître, ils ont aidé d'autres groupes... Beaucoup de gens lui font du bien, d'ailleurs, à la chanson Française, en ce moment. Après, qu'on se sente proches d'eux musicalement ou non, de toutes façons ça n'est pas la question - les comparaisons, c'est une question de sensibilité. Je vais te dire que j'adore le Rap, tu n'as peut-être pas trouvé ça évident en entendant l'album... Quelqu'un qui donne un avis sur ce qu'on fait, ça me va, ça veut dire qu'on existe, quand même, c'est pas désagréable... Tant qu'on ne tombe pas dans le défoulement, comme quand je lis dans certains journaux que tel ou tel chanteur devrait fermer sa gueule, alors qu'il ou elle fait des chansons intimes, inoffensives, qui ne revendiquent rien... C'est dégueulasse, c'est gratuit ; il aurait pu dire qu'il n'aimait pas le disque, pour X et Y raisons, c'est plus légitime. Ceux qui aiment, il y en a toujours, et même si ce n'est qu'une personne, ont envie de lui foutre sur la gueule. Tu as l'impression qu'il agresse quelqu'un qui t'a touché, il te renvoie à toi-même avec un dédain hallucinant. Si l'on n'a pas envie de respecter les choses, autant leur foutre la paix. Enfin, il fait ce qu'il veut ... La liberté de la presse, de parole, c'est génial. Quand le mec qui revendique ça s'est octroyé les pleins pouvoirs et va dire que tu écrirais mieux si tu souffrais plus, c'est de la merde, du mépris, il a un problème. Il a un droit, il les prend tous. Par chance, on a presque toujours échappé à ça, alors ça va, c'était constructif : même lorsque notre disque était sur la sellette, c'était des rencontres.

Que représente la scène pour ELISTA ?

En parlant de rencontres... C'est ça, la scène. D'abord, l'idée de faire voyager des chansons avec nous, d'emmener la bande de potes qui fait des morceaux en appartement les jouer dans des endroits où elle n'avait jamais mis les pieds ! MURAT a une phrase sur un morceau de son dernier album, avec JIMENEZ et JENNIFER CHARLES, qui me fait penser à ça, où il dit : "voyager tout l'été nous aura mis face à la beauté"... C'est adorable, assez touchant. Bien sûr, ça ne correspond pas toujours à la réalité, parce que ça sent la clope et la bière, dans les loges ! Non, sérieusement, la scène, c'est beaucoup ça : cette idée que les morceaux deviennent un lien entre nous et des inconnus, qui fait qu'on se sent, à notre tour, un peu spectateurs... Alors, on bosse la scène pour donner de nouvelles choses, des inédits, des versions changées de morceaux... Derrière Elle, par exemple, a pris toute son ampleur sur scène ; elle y est plus longue, peut-être plus proche de l'idée qu'on s'en faisait - je ne sais pas, les chansons continuent toujours leur petite révolution sur scène. Certaines y sont testées pour la première fois - on a déjà joué des chansons qui n'étaient pas tout à fait finies, histoire de voir ce qu'elles
pouvaient devenir, leur potentiel, en quelque sorte. Elles se déforment, disparaissent et réapparaissent... On a surtout le désir de communiquer ça, et puis, de faire circuler quelque chose, de l'énergie. On ne peut plus faire comme à seize ans, garder nos petites musiques pour nous. Aujourd'hui, nos chansons semblent revendiquer le droit de se balader chez le voisin, d'avoir leur vie à elles. La scène est leur porte de sortie - le disque, c'est plutôt lorsqu'elles sortent sans faire de bruit... Là, y'a du bruit, et on voit : c'est vraiment un moment privilégié.

Quelle est l’actualité du groupe ? Quels sont vos projets ?

On écrit le second album. Comme on est assez besogneux, ça a commencé il y a longtemps, certaines chansons ont été jouées sur scène, certains morceaux écrits nous ont montré des pistes. On y est attentifs, et puis, le temps passant, on écrit, on compose d'autres choses, on se lâche ou on canalise... Le deuxième disque est déjà notre petit plaisir, mais il demande beaucoup. C'est encore assez difficile pour nous d'en parler - ce qui est sûr, c'est qu'on ne veut
pas d'un décalque du premier. On aime la continuité, mais je pense que certaines choses y seront plus évidentes, plus présentes.

Et ELISTA à la Star Ac’ ou chez Drucker ! C’est du domaine du possible ou de l’aberration ?

Dans les conditions actuelles de la Star Ac, clairement de l'aberration. La Star Ac', c'est l'industrie du vide - ceux qui y participent, à mon sens, sont plus les victimes d'un système que des petits veinards ; on te les présente pour leurs qualités individuelles, et on s'évertue à les leur faire bouffer, pour en faire les gentils petits soldats de la médiocrité. On va te dire "il faudra travailler dur pour être tout à fait toi-même" et en fait, c'est "il faudra travailler dur pour être un bon médiocre, rentrer dans le moule et aider notre multinationale « débilisante ». Et si ça marche pas pour toi, on s'en fout, on trouvera quelqu'un d'autre, on ne mise de toutes façons pas sur ta longévité, vu qu'on ne mise pas non plus sur la qualité. De ton côté, on t'aura vu à la télé, et même si tu ne vois pas ce que ça t'apporte, c'est à la mode". Point final. Je vois assez mal ELISTA féliciter les fabricants du concept "Vendons le Néant".
Drucker, lui, c'est un peu différent... A vrai dire, je ne meurs pas d'envie d'y aller, mais je n'ai rien à dire à ceux qui y vont. Ca fait partie des fenêtres ouvertes - bon, c'est pas les meilleures conditions, mais il y a des gens qui regardent la télé. Si j'y vois BASHUNG en live (je rêve un peu, là), je me dirais que c'est mieux de le montrer lui que de montrer cent fois la même imbécillité qui sert à vendre de la merde avec cynisme. J'ai pas envie de priver qui que ce soit de qualité. Je ne méprise personne. Si l'on se plaint de voir toujours les mêmes trucs nazes à la télé, il ne faut pas gueuler si quelqu'un de crédible y passe, tant qu'il ne joue pas le jeu d'une industrie de dépersonnalisation, voire de démolition de la Culture, ou tant qu'il ne sert pas seulement à "vendre à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible". Plus MURAT vendra d'albums, par exemple, plus il en fera d'autres avec un maximum de liberté. Alors qu'il aille chez Drucker, pourquoi pas, je m'en fous, tant qu'il ne renie pas ses principes, tant qu'il ne se fait pas complice d'autre chose par cette simple entremise. Il se fera un autre public, peut-être, il gagnera en liberté, il se fera d'autres armes, j'en sais rien ... Et c'est FABE qui disait "Il serait temps que je remplace les deux-trois charlatans..." - et bien voilà, c'est ça. Tu mets FABE à la place d'un pur produit marketing bien lissé, et on y gagne tous. On apprend quelque chose, on découvre quelqu'un. On crée la pluralité, on l'offre au plus grand nombre. Quand tu vois le nombre de clones qui défilent sur les écrans, tu te dis qu'en remplaçant chacun d'entre eux par quelqu'un de valable, on aurait autant de richesses facilement accessibles qu'on a, aujourd'hui, de pauvretés.

Un petit message à faire passer ?

"Courage", ça paraît bien.

Au fait, connaissiez vous i-muzzik.net ?

Oui, on y passe de temps en temps, comme sur d'autres Webzines, d'ailleurs. Internet, c'est vraiment un super véhicule pour beaucoup de choses qui ne jouent pas avec les impératifs d'autres modes de communications ; ça parait souvent plus sincère, plus libre... plus enthousiasmant. Et à propos, j'espère que tout se passe bien.

Bonne continuation !