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Stomp : Rhythms of the world

 
 
Elista (Paris)
 

par Diego (16/03/04)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Ce mardi commence bien, j’ai les airs de « Until the end of the world » de U2 & « Karma police » de RADIOHEAD dans la tête, très bon présage avant un concert… et pour la première fois je vais mettre les pieds dans cette superbe salle qu’est la Maroquinerie. Mais une question me trotte dans la tête… Pourquoi KYO est un groupe multi récompensé aux victoires de la musique (nécessaire) et autre NRJ awards (lamentable) alors qu’ELISTA n’a pas encore la notoriété équivalente a leur talent ? Je fais confiance au temps qui va bonifier ces 5 Parisiens pour qui le passage à la capitale marque une étape importante de leur tournée. Mais rassurez-vous, les petits gars ont été à la hauteur de l’évènement…
Graham, régisseur Anglo-Saxons du groupe assure la première partie correctement en adaptant entre autre « Debout » dans la langue de Shakespeare. Sympathique.
François, Marc, Benjamin, Thomas et Nicolas arrivent et commencent leur show avec « La vie a deux » puis « Mon ivresse ». Le son est bon, le groupe concentré et le public communie dans une Maroquinerie pleine à craquer. Sold out pour une messe de 1 heure 20 pendant laquelle la quasi-totalité de l’album sera passé en revue. Thomas fait participer le public (« Debout ») et enchaîne les blagues tel un Michel Denisot dans les guignols… ce qui n’est pas sans plaire au public dégageant un sentiment de détente et de sérénité palpable au sein du quintette. Tous les membres du groupe tiennent leur rang, François (arborant un tee-shirt à son effigie) alterne voix et guitare pendant que Marc et Nico triturent leurs instruments avec maîtrise. On sent une progression depuis le début de la tournée qui présage d’un bel avenir. Thomas martyrise sa guitare avec doigté et virulence sur ce qui restera le summum du concert, « Derrière elle ». Le final de ce titre est somptueux, respect total. ELISTA se permet également une reprise de France Gall (by Gainsbourg) « Laisse tomber » avant un premier rappel ou le chanteur remercie humoristiquement le public d’avoir payé sa place. « La nuit Madrilène » est revisitée puis l’expérimental « Déçu du paradis » clôturent un set sans faute. Le groupe reviendra interpréter « Debout » pour la plus grande joie d’un public conquis et ravis. L’after-show consistera à s’entretenir avec Thomas autour d’une bière et de sujet aussi vaste que la reformation des Pixies, de Lou Reed ou d’un futur concert en Russie.
Noir Désir tourne une page, les Bérus en ouvre une autre mais le Rock Français a besoin de groupe.