Nous n’avons jamais été très copains avec les Red hot chili peppers. Ni dans leur jeunesse énergique, ni dans leur maturité plus cérébrale. Chacun de leurs albums nous semblait souvent vide de sens, et développant une vision lisse de la musique malgré ses accents de rébellion caricaturale. Une compilation de Red hot chili peppers était la dernière chose qu’on désirait écouter. Pourtant, il faut bien reconnaître, sans revenir sur la totalité de nos critiques que Red hot est un groupe qui peut aussi se respecter. D’abord pour cette manière d’évoluer au fil des années, de ne pas s’accrocher à son adolescence envers et contre tout au risque de tourner au ridicule. Ensuite pour son coté innovant. Les Red hot ont, avec d’autres, ouvert des voies, pas obligatoirement bienvenue d’ailleurs, dans lesquelles de dizaines de groupes mineurs (pour ne pas être plus direct) se sont engouffrés. De Korn aux Limp.. quelque chose, on ne compte plus les fous rires attrapés à l’écoute et à la vue, d’une musique grande gignolesque. Non, les Red hot, malgré des défauts important, se respectent pour ne s’être jamais trahi (« Californication » les représente à un age plus avancé par « Give it away »), pour ne s’être jamais compromis à un trop haut degré de servitude et surtout pour avoir édité quelques disques, après réécoute et après ce « Greatest hits », meilleur que nous le pensions. Sans être d’une grande profondeur, la musique des Red hot chili peppers se révèle séduisante. |