Après le grand « Think thank » de Blur, son expérience Malienne controversée mais charmante et l’éclectique Gorillaz, Damon Albarn sort « Democrazy » un disque fourre tout, expérience minimale, recueil de vignettes électro-pop souvent perverses, parfois limites. Damon Albarn n’est pas un grand auteur, c’est plutôt un formidable passeur d’idées, capable de réinterpréter, à la sauce Britannique, la musique des autres. Sur « Democrazy », objet bizarre édité, en quelques milliers d’exemplaires et, à priori, uniquement en vinyle, Damon Albarn redessine son champ musical. Non pas avec des chansons pop bien fignolées, plutôt par des étranges esquisses toutes personnelles, étranges et bancales. Tout cela ne suffit pas à faire un disque complet, plaisant. N’est pas Money mark qui veut. « Democrazy » n’est au final que le petit plaisir mais sans grand intérêt, d’un artiste autrement important mais un artiste qui peut se permettre d’offrir du vide. « Democrazy » égale liberté, seulement liberté. |