Quand on écoute « Please describe yourself », premier album de Dogs Die In Hot Cars, ce qui nous saute aux oreilles immédiatement, c’est la multiplication des références et non des moindres et des plus faciles à citer sans paraître soit prétentieux, soit pas vraiment à la hauteur. Le tout de force de Dogs Die In Hot Cars, c’est bien de faire plus qu’illusion, de nous convaincre pleinement d’avoir le droit de citer pour un jour être cité. De XTC (« Celibrity sanctum ») à Talking heads en passant par Madness (« I love you cause i hate you »), c’est presque l’ensemble de la musique des années 70 jusqu’à aujourd’hui que fait fusionner en quelques dizaines de minutes cette quintette à la musique enchanteresse (« Pastimes & lifestyles »). Mais c’est toujours l’aspect popisant (« Modern woman »), sautillant (« Godhopping »), de tous ces genres qui sont mis en avant. Pourtant derrière cette façade faite de légèreté, de simplicité, de nonchalance, se cache aussi une fêlure, cette fameuse fêlure que tous les grands groupes ont en eux sans jamais pouvoir s’en débarrasser sans perdre leur âme, leur génie. Franchement, on leur souhaite de la conserver le plus longtemps possible, pour mener à bien une carrière qui s’annonce, dès à présent, éblouissante . |