Groupe : The Cure

Producteur : Chris Parry

Distribution : Universal

Année : 1979

Genre : Songwriting punk

The cure, emmené par Robert Smith a été avant de devenir la référence de tous les gothiques de bons goûts, un groupe de pop-punk efficace presque lumineux. Leur premier album, ce bien nommé « Three imaginary boys » est un petit bijou sur lequel les Anglais à l’imagination débordante, ont su allier la simplicité du punk (« 10:15 saturday night », « It's not you »), le savoir faire mélodique (« Fire in Cairo ») et la singularité de leur personnalité déjà en décalage par rapport aux autres groupes (« Object »). Avec une adresse sans équivalent, ils vont faire de la sècheresse de la production (« Grinding halt »), une indispensable qualité. Avec « Three imaginary boys », c’est un grand groupe qui éclos, qui nous offre un album indispensable et pas seulement par nostalgie du punk. Là où les Sex pistols furent de fétus de pailles, là où Ramones de grands comiques insensés et les Buzzcoks des secondes zones un peu oubliés, The cure est celui qui reste au même titre que les Clash, car c’était celui qui ne faisant pas seulement du punk. The cure ne faisant pas non plus de la pop d’ailleurs. Il faisait leur musique où du moins créer les bases de ce qui deviendra, après mutation new-wave, leur musique. « Three imaginary boys » a été réédité en 2004 avec un CD de bonus comprenant démos (« Boys don't cry », « 10:15 saturday night ») et raretés attachantes (« World war »). De quoi casser son portefeuille en tout cas.