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Elevator
 

Fiche technique

Groupe : Hot hot heat

Producteur : Dave Sardy

Distribution : Sire

Année : 2005

Genre : Pop-rock

Autres albums : Make up the breakdown |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Avec son premier album en forme de bombe retardement c’est-à-dire un disque qui après avoir passé les premières écoutes un peu décevantes va se révéler au final extraordinairement piquant, un opus qui demeure une paire d’année après encore gravé dans nos têtes et revient régulièrement sur notre platine, Hot hot heat est devenu un groupe excitant qu’on attendait avec impatience. Alors, aux premières écoutes de « Elevator » on évitera volontairement le jugement trop rapide et pas suffisamment sérieux. « Elevator », sans atteindre les sommets de ‘gouapes’ et charisme du disque précédent, se révèle impeccable. Moins impétueux, plus sobre aussi, Hot hot heat n’a pas choisi la facilité en donnant une couleur pop-folk à sa musique (« Pickin' it up »). Un peu comme quand The Coral sorti un deuxième album tout en subtilité (« Goodnight goodnight ») et fertilité au lieu de poursuivre dans une voie où la superbe et le clinquant dominaient. Hot hot heat a donc choisi d’ôter à sa musique le superflu, de ne plus jouer sur une mise en forme (un décorum) évident et taillé pour les collèges radios, préférant jouer sur le classicisme (« Dirty mouth »)et sur la grandeur intrinsèque des chansons (« Running out of time », « Island of the honest man »). Des chansons qui placées bout en bout forment un disque réussi. « Elevator » confirme que les Canadiens sont autre chose qu’un simple épiphénomène ludique.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

P.Abomnès : "Haleine de coyote" est l'expression qui définit le mieux ce nouvel album des Hot Hot Heat. On peut d'ailleurs se demander à l'écoute de ce disque s'il s'agit bien du groupe qui a écrit, entre autres, la fantastique "Talk to me dance with me". Pas un titre n'arrive ici à la cheville des plus mauvais titres de leur second disque, qui en termes d'ineptie atteignait déjà quelques agréables sommets. Le début de l'album - qui navigue entre l'intestin et le sphincter - surpasse largement le reste du disque - qui se balade allégrement entre la cuvette des toilettes et la fosse septique. Meilleur titre du disque : No jokes (c'en est un, en fait...comprenne qui écoutera le disque). Une dernière chose, en guise de conseil : "Wash your dirty mouth". Album nul à se faire dessus, sans y prendre aucun plaisir ... Je pleure.

 

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