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Black mountain
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Producteur
: Black mountain |
Genre
: Rock psychédélique |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Aux premières écoutes de certains morceaux de ce disque, on croirait presque entendre le Radiohead de Kid A, la voix de Thom Yorke en moins mais des aspérités blues en plus (« Don't run our hearts around »). Comment un groupe mutant, mélange entre les Anglais d'Oxford et les formidables Black keys peut-il naître? Cela pourrait sembler impossible, mais c'était sans compter sur l'art de l'improbabilité des Black mountain. Avec leur petit coté Neil Young (« Set us free ») et Pinback aussi, ils nous offrent cet album homonyme aux multiples facettes, un disque de rock psychédélique (« Faulty times ») à la croisée de nombreux chemins (voir la reprise « No satisfaction »). Pourtant, les Black mountain ne se perdent jamais. Il y a aussi, au-delà des effets de genres excitants, une écriture de haute tenue, au classicisme fondamental et à la rigueur pathologique (le turbulent « Heart of snow »). Les Black mountain sont malades de leur musique qui avance par diffusions discrètes et régulières. Il n’y a pas d’à-coups sur « Black mountain », mais une régularité métronomique dans la mise en place de songes sonores plus ou moins atmosphériques, plus ou moins bruyants, qui inspectent une large gamme de sensations. Avec « Black mountain », on découvre un possible grand groupe pour les prochaines années. |
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| Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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David Le Croller : Black Mountain : montagne noire. C’est tout d’abord un groupe et un album, pour un même symbole. Mais c’est aussi une pochette illustrant des montagnes recouvertes de glace noire surplombées d’un nom écrit en blanc et gris comme de la neige. Vous me suivez ? Non, eh bien moi non plus, mais tout ceci est à l’image de ce combo canadien. Groupe tout neuf, mais terriblement déroutant, Black Mountain livre un album pervers et passionnant. D’une complexité et d’une richesse impressionnante, ils font revenir du passé les fantômes de Led Zeppelin, des Doors (écouter l’orgue délirant de Faulty Times) ou des Stooges (pour le saxophone déjanté de Modern Music) et les mêlent dans un tourbillon de folie et de sueur : un moment inoubliable. |
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