Groupe : OMR

Producteur : Mario Thaler

Distribution : UWE

Année : 2006

Genre : Electro-pop

Magique et magnifique sont les maîtres mots, les meilleurs qualificatifs, du deuxième élégiaque d’OMR. Dès l’introductif « Captive in the height of summer », on ne peut être que captiver, hypnotiser par cette électro-pop mélancolique et délicate. C’est une certitude, « Superheroes crash » est un grand disque. Quand on prétend que seul le triste peut se transformer en un objet sonore vraiment beau, « Superheroes crash » en est un exemple concret. Cette succession de onze titres est une lumineuse révélation alors que le pourtant réussi « Side effects » n’était qu’une espérance placée dans un groupe en devenir. Il se dégage de « Superheroes crash » une sensualité hors norme, un frémissement excitant (« Silvery ») et permanent. Ecouter ce disque est la garantie d’un frisson doux et tendre sur toute sa longueur (« Dancers », « So and so »). Avec ce deuxième album, OMR atteint d’inaccessibles sommets, rejoint tout là-haut , tout là-haut, le collectif Allemand informel à l’œuvre derrière The notwist et autre Lali puna. On peut donc dire adieu au petit duo Français fort sympathique et bourré de promesses, OMR devient grand.