Groupe : Jeremy Warmsley

Producteur : Non disponible

Distribution : Ryko

Année : 2007

Genre : Pop

Il y a quelques choses de fondamentalement étrange dans la pop du Franco-anglais Jeremy Warmsley, comme un paradoxe qui nous suit de bout en bout sans que l’on puisse y trouver un début d’explication, d’interprétation. Comment associer une pop altière, orchestrée, orgueilleuse comme on peut la trouver chez Divine comedy, avec une électro-pop sale, décalée, pleine d’aspérités (« I promise ») sans que l’ensemble ne semble trop brouillon ni bancale ou perde tous son sens. Jeremy Warmsley a trouvé une possible recette. Avec sa gueule à la John Lennon et un coté Adam Green pour les textures et les ambiances hors de la norme, avec son sens de la mélodie grandiloquente, avec cette touche artisanale notamment dans ses moments d’électronique diffuse (« If i had only »), il nous offre un disque où les contraires fusionnent, où les inverses se mélangent en une pop unique et qui tient la route sur toute la longueur de « The art of fiction ». De plus cette pop possède un don pour nous mettre de bonne humeur (« 5 verses ») ce qui n’est pas négligeable. Alors, on a qu’un conseil à vous donner : tenter une approche de ce disque, vous ne le regretterez sûrement pas.