Groupe : Digitalism

Producteur : Non disponible

Distribution : Kitsune

Année : 2007

Genre : Electro-rock

Idealisme, comme l’accession grâce à Digitalism à un idéal électronique (electro-rock pour être plus précis) mélange parfait entre matière cérébrale et matière organique. Idealiste, comme deux producteurs adeptes d’un hédonisme digital, d’un univers du tout hybride, dont les rythmes robotiques seraient les membres, les boucles hypnotiques seraient l’essence et l’électricité le coeur. Cet idéal est contenu dans le premier disque des allemands de Digitalism. Implacable et irrésistible disque dont les chevauchées fantastiques (« Zdarlight », « Jupiter room ») sont autant de phénomènes monstres qui embraseront (et embrasseront) tout les dance-floors sous des lumières fluorescentes (« Pogo », « Anything new »). Moins sombre et metal que l’album homonyme de Justice, « Idealism » en est le pendant lumineux, disque qui attire sur lui tous les projecteurs. Quand l’un nous offre des méandres opaques et SM, l’autre laisse plus d’espace pour respirer à des titres tout autant sexuels. Cette caractéristique sexuelle que confirme notre envie de bouger aux premiers beats de morceaux obsédants (« Idealistic »), se retrouve sur les deux disques comme un indépassable point commun. Dans un festival idéal, les deux duos passeraient sur scène l’un après l’autre, dans un sens ou dans l’autre, pour nous emmener jusqu’au bout de la nuit en apnée obligatoire.