Groupe : Happy Mondays

Producteur : Non disponible

Distribution : Pias

Année : 2007

Genre : Indie-dance

Il y a des groupes qui marquent l’histoire de la musique, il y en a d’autres qui marquent notre histoire personnelle, qui sont des portes d’entrée sur des mondes inaccessibles jusqu’alors, qui ouvrent des perspectives que nous ne pouvions imaginer. Il y a des groupes qui représentent les deux à la fois. Les Happy Mondays (comme Dinosaur Jr qui sort aussi un album en ce début d’été) sont de ceux là. Avant « Pills, thrills and bellyaches » nous étions des fans de rock et de Pop ne jurant que par les Pixies, Sonic Youth, et Dinosaur JR. Après notre entrée en force dans le (Mad)chester du début des années 90 (bien qu’il est débuté à la fin des années 80), l’électronique venait à nous par une hybridation des genres, par ce mélange sexuel de pop music avec le funk et la house, le tout accompagné par une grosse dose d’acides. D’où notre double plaisir à l’écoute de « Uncle dysfunktional », album de retrouvailles entre nous et nos peu fréquentables et pervers amis Bez et Shaun Ryder. Plaisir de les savoir encore vivants et en plutôt bonne forme, plaisir de les voir créatifs avec cet album très bon (« Jellybean »). Si on n’atteint pas les sommets du groupe (il ne pourrait en être autrement), cet album ne contient que des bons titres au milieu desquels viennent se cacher quelques sommets de funk-rock salaces et bordéliques (« Cuntry disco ») avec un Shaund Ryder toujours plein de gouaille. Chaque famille possède ses oncles tordus qu’on adore mais que les parents regardent d’un œil mauvais quand ils se pointent à la fête de famille. Pour la famille des Klaxons, Hadouken ! et autres Foals (la sensation d’après demain), l’ « Uncle dysfunktional » c’est bien les deux furieux d’Happy Mondays.