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American Dreamsicle
 

Fiche technique

Groupe : John Wolfington

Producteur : Non disponible

Distribution : Smells like record

Année : 2007

Genre : Songwriting rock

Autres albums :  

 

Chronique i-muzzik.net ( Adrien Lozachmeur )

 

Steve Shelley n’est pas seulement le batteur mythique de la jeunesse sonique. C’est aussi un découvreur à qui l’on doit entre autres d’avoir mis le pied à l’étrier d’une Cat Power juvénile, n’hésitant pas à prêter main forte derrière les fûts. Et désormais on ne peut que le remercier de nous offrir sur son label « smells like records » ce John Wolfington qui porte haut les couleurs d’un songwriting rock et torturé comme on n’en n’entend plus depuis que Chan Marchall s’oriente vers un son plus classique et que Swell ou les Red House Painters ont raccroché. Entre influences californiennes et indées, entre embrasées électriques (« Danger », « Shotgun ») et ballades apaisées («Mother »), l’ensemble est homogène, seul le morceau « Walk » et ses accents oniriques portés par des nappes de synthés tranche avec l’ensemble tout en s’y intégrant à merveille. Les morceaux les plus enlevés rappellent la fougue du Dream Syndicate de Steve Wynn mais l’influence principale qui se dessine est celle de l’un des derniers mythes américains. Au royaume du sentiment du tragique, le premier des mélancoliques s’appelle Neil Young et ici son ombre tutélaire est omniprésente sur les morceaux les plus calmes, qu’il s’agisse du Neil Young des comptines dépouillées (« Jesus & The Profits », « Naked Truth ») ou des blues hantés période « On The Beach » (titre éponyme). Sur « American Dreamsicle », la mélancolie n’est jamais complaisante, le son est rock, très carré, les maîtrises technique et vocale sont étonnamment mures pour un 2ème album (après un break de 6 ans !). La production est impeccable, sobre et jamais envahissante. Shelley prête encore une fois main forte aux percussions alors que Tim Foljahn de Two Dollar Guitar tient la basse. Ils ont eu raison d’y croire, le résultat est extrêmement convaincant. On suivra de très prêt John Wolfington.

 
Extrait de l'album
 

 

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