Groupe : Sparklehorse

Producteur : John Parish & Dave Fridmann

Distribution : Parlophone

Année : 2001

Genre : Pop-rock

Après un mini album effrayant ("Distorted ghost ep"), Mark Linkous et son Sparklehorse sort avec "It's a wonderful life" son troisième véritable disque. Titre révélateur d'un ambition qui l'a toujours fuit, pour un artiste qui revient de loin. Les deux premiers lp ("Vivadixie.." et "Good morning spider") étaient de la même veine, portaient en eux le même sang empoisonné, transformant sa musique en forme de chaos contrôlé, en maladie de dépression rock'n'roll. Mark Linkous n'allait pas bien et se musique nous rendait mieux. Avec "It's a wonderful life", Sparklehorse amorce un virage vers la lumière. Mais un lumière sombre et magnifique où seuls quelques rayons de solein peuvent pénétrer sans être détruits ("Kings of nails"). Disque en deux parties, une première très dense, étouffante ("Sea of teeth" ou "Comfort me") que l'on peut rapprocher des disques de Tom Waits (invité sur l'album pour "Dog door" tout comme PJ Harvey sur le volatile et énergique "Piano fire" ou sur le magistral "Eyepennies" et la chanteuse des Cardigans sur "Apple bed") et une deuxième beaucoup plus pop qui va fureter du coté des Mercury rev ("Little fat baby"), "It's a wonderful life" est sans conteste un des albums de l'année. Ce monstre à deux têtes produit par John Parish (PJ Harvey) pour le coté sombre et Dave Friedmann (Mercury rev) pour le coté pop est tout simplement un des chefs d'œuvre absolue de l'année 2001.