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Dirty dancing
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Si le patronyme Swayzak s’inspire de Patrick Swayze, le titre de ce disque vient du film du même nom. Mais, alors que le film est une daube monumentale et universelle, ce troisième album studio du duo Anglais révèle une grande subtilité et une finesse indéniable dans leur réappropriation du tout électronique pour éclairer les dance-floors. En pleine période de revival eighties, Swayzak (qu’on ne peut taxer d’opportunisme tant leur électro s’imprégnait déjà de cette période à la technologie primitive au cours du millénaire précédent) y va de sa couche personnelle et livre avec « Dirty dancing » une nouvelle exploitation de l’héritage techno-pop (« I Dance Alone »). Si avec la plupart des groupes, on risque l’ennui immédiat et l’on commence à avoir la gâchette verbale facile, il nous faut bien reconnaître que Swayzak possède une petite lumière supplémentaire rendant son électro minimale agréable (« Buffalo Seven » ) et quelquefois carrément séductrice (« Ping-Pong »). En utilisant des voix franchement pop, le duo nous fait percevoir quelques mélodies derrières sa house peu novatrice. Et c’est à ce moment-là que le changement apparaît, Swayzak glisse peu à peu vers la pop. On attend donc impatiemment les prochaines livraisons du duo. |
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Extrait de l'album |
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