Loin de demeurer les détraqués de leur début, les Thiervery corporation ont pris de l’âge, de la bouteille. Les habits adolescents psychédéliques ont été mis au placard, les acides dans la boîte à pharmacie (vaut mieux pas les jeter) et les raves, d’étranges souvenirs d’une jeunesse révolue. Avec « The richest man in Babylon », Thiervery corporation s’est apaisé, calmé. Ce disque ne brille ni pour sa phosphorescence, ni pour ses dérapages mais seulement pour son atmosphère délicate. « The richest man in Babylon » n’est certainement pas le disque le plus riche de la corporation, ni un opus destiné aux hôpitaux psychiatriques mais un album soyeux et abouti qui transforme ainsi la Thiervery corporation en un groupe adulte et pantouflard. |