Une moitié de Louise Attaque s'enfuit vers d'autres cieux. D'autres cieux commerciaux mais sûrement pas d'autres contrées musicales. Immédiatement, on reconnaît les arguments qui plaisaient tant chez Louise attaque. La voix tout d'abord, reconnaissable autant pour ses sonorités que pour son phrasé accrocheur et perturbant. Puis sur "L'atelier", ce violon hautain, qui s'emballe en permanence, qui se cherche sans jamais se trouver. Avec Tarmac, on a droit à une Louise recroquevillé qui ne se veut surtout pas multinationale mais bonne petite p.m.e, solide qui tente de faire bien son travail sans se surgonfler d'air inutile et pesant ("Notre époque"). Tarmac ou comment conserver la tête froide quand on a vendu des millions de disques. |