Groupe : Tokyo overtones

Producteur : David fontaine et Tokyo Overtones

Distribution : Elka vox

Année : 2004

Genre : Pop electronique

Si ce disque de Tokyo overtones ne changera pas la face très propre de la pop ni de l’électro-pop, on demeure bleuffé par tant de savoir faire, tant de classe alors qu’ils n’en sont qu’au début d’une carrière qu’on leur souhaite longue et pleine de surprise. A la manière d’Overhead, Tokyo overtones s’impose avec ce premier album éponyme dans un créneau pourtant pas facile, fait de romantisme malade (« Against you »), de mélancolie éclairé (« A bugalow on pluto »), de sagesse tourmentée, de rêveries hallucinées (« Tomorrow …space »). Pas facile car on s’y ennuie vite. Mais avec eux pas quesion d’ennui. Constamment cristalline la pop de « Tokyo Overtones » est d’une indéniable beauté. Parfois classique, parfois parsemée de beat diffus (« The ferry song »), elle se veut entourée d’un voile vaporeux dont elle ne sort que rarement. « Tokyo overtones » est un disque qui ne peut s’écouter que d’une traite tant les onze titres forment un ensemble compact, tant ces onze titres déclinent la même délicatesse sous des formes sans cesse renouveler. Pour un premier album éponyme, c’est une belle réussite, on frôlerait presque la perfection. Et l’on s’étonne que la presse ne parle plus d’un groupe qui le mérite amplement, que la presse ne lui ait pas déroulé un tapis rouge.