Groupe : Red

Producteur : Non disponible

Distribution : Universal Jazz

Année : 2005

Genre : Auteur français

Red serait-il un nouveau riche, un paria sympathique qui se rêve parvenu ? En tout cas, c’est ce que pourrait indiquer « Nothin’to celebrate », quatrième album du songwriter Français, un disque sur lequel, il n’y a pas grand-chose à célébrer (jeu de mot super facile et assez bas de gamme en fait) comme il le fait justement remarquer dans son titre. Meilleur représentant Français d’un folk artisanal et bancal, Red a perdu de sa singularité et nous offre une copie bien trop propre de son art de l’écriture. Comme si cet artisan toujours sur la brèche, avait décidé de devenir une petite PME à touriste qui vend des produits régionaux typiques « made in China ». Et c’est bien dommage car Red va nous manquer. Sa grandeur, ses digressions, son minimalisme dérangé vont nous manquer. Et franchement on ne sait pas qui pourrait tenir ce rôle-là dans l’attente d’un retour à une mise en forme plus primitive de sa musique. Devendra Banhart semble peut-être un peu trop vrai pour être totalement honnête. Alors, on va prendre son mal en patience en espérant que Red prenne conscience de ce petit faux-pas, sans aucune conséquence sur notre opinion au sujet de celui qui reste un des meilleurs songwriter Français de ces dernières années.