L'aventure de ce quintet Bordelais commence il y a trois ans comme l'un des premiers groupes d'une nouvelle scène pop qui a intégré les codes anglo-saxons tout en chantant en français. Des plages américaines (Real Estate, The Drums, Chromatics...) aux vagues froides de l’Angleterre (Kindness, Metronomy, Pulp...), Pendentif remet la côte atlantique française et sa banlieue au goût du jour.
Joyeux club des cinq, réunis autour d’influences communes et disparates – la fraîcheur insolente des films de Jacques Rozier, l’inventivité universelle de Polnareff, l’espièglerie exquise de Lio, la nonchalance incomparable de Pavement, l’électronique contemplative de Toro Y Moi – Pendentif veut redonner des couleurs à la pop hexagonale, qui en manque parfois à trop broyer du noir.
Pour concocter son album, Pendentif a fait appel à l’ingénieur du son et mixeur Antoine Gaillet (M83, Julien Doré…). Le groupe signe des chansons réversibles – il ou elle peut s’y reconnaître –, mélangeant immédiateté, élégance et raffinement. Ou comment marier idéalement ses influences anglo-saxonnes avec son héritage hexagonal. |