Groupe : The dandy warhols

Producteur : Courtney Taylor-Taylor, Tony Visconti et Nick Rhodes

Distribution : Capitol

Année : 2003

Genre : Pop-rock

Il y a chez les Américains de Dandy Wharols une manie de la référence qui masque un manque évident d’inspiration. Alors qu’à leur début, on pouvait apprécier cette fascination pour le passé, ce désir d’appropriation de l’histoire pour la repeindre avec sa propre effigie, on se demande aujourd’hui comment ils ont pu survivre si longtemps. Sur « Welcome to the monkey house », les Dandy wharols ressemblent à des singes savants récitant un texte appris par cœurs sans en comprendre vraiment le sens. Certains ont un peu rapidement taxé de morveux-copieurs les Kills, les Yeah yeah yeahs ou les Raveonettes. Peut-être. Mais eux ont au moins le mérite d’être morveux et d’exciter les sens. Les Dandy wharols sont plutôt du genre prétentieux et nous font ‘bander mous ‘ hormis une paire de titres sortie des enfers de l'ennui (dont le single « We used to be friends » et le glamour « You were the last high»). « Welcome to the monkey house » est une maison tape à l’œil qu’on a aucune envie de visiter trop longuement. Trop d’esprits la hantent, trop de fantômes habitent ce disque vieux jeu et peu inspiré.