Groupe : Giant drag

Producteur : Giant Drag, James Bairian & Louis Castee

Distribution : Interscope

Année : 2006

Genre : Noisy rock

Le folk électrique, parce que c'est bien de folk qu'il s'agit malgré les apparences, et très noise de Giant drag appartient à cette catégorie de musique rock (au sens large) qui s'attache nos faveurs pour son coté intime et vrai alors qu'en y regardant de plus près, le groupe joue et chante à la limite du faux (« Kevin is gay », « Slayer »). Giant drag est donc un groupe comme le rock indie aime bien nous les offrir (« Pretty little neighbour »). Ecorché, branleur, mal fagoté et pourtant franchement attachant avec toutes ces caractéristiques qui font qu'on le trouve extrêmement précieux. Avec ses morceaux dévastateurs, « Hearts & unicors » est souvent irrésistible (« You're full of s... »). C'est lorsque, sur certains titres (« This isn't it »), ils se professionnalisent que Giant drag perd un peu de son pouvoir d'attraction, de son magnétisme inné. C'est bien dommage car sans cela ce disque aurait pu dépasser tous les albums de rock’n’roll des cinq dernières années. « Hearts & unicors » est un bon disque qui fait preuve d’un trop d'irrégularités pour devenir un très bon disque mais grâce à lui, Giant drag se place en tête du classement des bons espoirs pour un avenir que nous leur souhaitons brillant.