Groupe : The white stripes

Producteur : Jack White

Distribution : Sympathy for the record industry

Année : 2001

Genre : Rock'n'roll

L'année 2001 peut déjà être qualifiée de rock'n'roll. Après les Strokes et une ribambelles de nouveaux petits morveux punk-rock, sort le troisième album des américains de The white stripes. Une série de morceaux punk-rock post adolescents, d'instantanés énergiques et d'hymnes frénétiques qui démarre sur des chapeaux de roues avec l'ultra concentré "Dead leaves and the dirty ground" et sa rythmique primaire. Entre punk-rock ("Fell in love with a girl"), rock'n'roll ("Expecting" ou les très stonien "The union forever" et "I think i smell a rat"), moderne folk-blues aride ("I'm finding it.." ou "Offen in every way") et quelques passages hard-core ("Aluminum"), "White blood cells" est un disque dont l'inutilité jouissive nous emmène aussi loin que le flamme "Is this it?" des Stokes. Et si la comparaison devait se poursuivre, on écrirait que là où les Strokes sont urbains, brumeux et brûlant, ce disque des White stripes est isolé, sauvage et abrupt. Totalement indispensable. Et puis il y a surtout "Hotel yorba" meilleure chanson primitive entendue depuis des lustres, un condensé de folie hallucinante, un pur chef d'œuvre binaire, un fantasme irréel. "Hotel yorba" est la chanson de l'année, du siècle voire du millénaire.