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Get behind me satan
 

Fiche technique

Groupe : The white stripes

Producteur : Jack White

Distribution : Beggars banquet

Année : 2005

Genre : Folk-punk

Autres albums : De stijl | White blood cells | Elephant | Icky Thump |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Cela fait bien longtemps que le rock’n’roll quelque soit sa forme et son odeur n’a plus rien de satanique. Encore que les White stripes sont capables de tout et notamment du meilleur. Après la déferlante « Elephant » et son torride single « Seven army nation » que pouvait bien pondre l'infernal duo rouge, noir et blanc. D’abord une hideuse moustache pour Jack. Puis, dans un deuxième temps un single tout largement à la hauteur de ses incroyables prédécesseurs (« Blue orchid ») qui, bien que moins funky que la bombe d'Elephant, n'en est pas moins accrocheur pour son électricité extatique, sa rythmique heavy farouche et éblouissante. Dans un troisième temps un album quasi folk, un peu comme les éditaient Beck à ses débuts (« My doorbell »). Un folk déclassifié (l'étrange « The nurse »), millésimé qui sent bon la terre et le folklore au sens noble du terme (« Little ghost »). Un folk antique, sans âge qui ne peut prendre une ride tant il est vrai et universel même lorsqu’un piano dévergondé ou facétieux prend la meilleure place (« White moon », « Take, take, take »), laissant les guitares au placard. « Get behind me satan » est au final un disque mirifique. A la fois hors du lot et finalement assez proche de l’esprit des précédents disques du duo. C’est aussi un album où des morceaux incroyablement sexy se succèdent à grande vitesse et nous transmettent une immense euphorie qui n’est pas prête de retomber.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

Pierre Derensy : Faire un bébé à “Eléphant” relevait du prodige. Sans attendre les 21 mois de gestation c’est sur la route que l’enfant est né. Presque par hasard, dans l’enchantement en tout cas. La confiance placée en Meg et Jack White allait elle prendre l’eau avec ce nouvel opus ? Que nenni. Toujours plus forts, toujours meilleurs les 2 artistes du groupe en noir, blanc, rouge parsèment leur palette musicale de nouvelles couleurs pastelisées sans adjuvant ni conservateur. Seuls trois titres résistent à l’appel de la fin des guitares. D’ailleurs, le « Blue Orchid » du départ pourrait faire croire que tout reste et tout restera comme avant. Même combat, même douleur et surtout pas de saut dans l’inconnu, mais dès « The Nurse » et son marimba exotique, c’est congas et maracas au programme, le Mexique qui traverse le Rio Grande. Cet album est étonnamment tranquille pour désaccorder les cordes et prendre le souffle de l’enfer en pleine poire. La famille White (bientôt aussi célèbre que le domicile estampillé « Carter ») aurait donc fait un stage en Amérique latine tout en gardant la solidité de leur charpente déjà construite précédemment. Toujours aussi minimalistes (ils sont deux et resteront 2) avec le piano en décoration subliminale (instrument qu’on n’imaginait pas dans les mains de ces lascars) c’est un tour du propriétaire par des yeux différents, un regard moins brutal et ravageur tout en gardant le meilleur de leurs compositions : c’est à dire aller à l’essentiel et faire de bonnes chansons qui marqueront une époque. « Forever For Her » rappelle la meilleur période des Beatles ou des Stones en effaçant Keith Richards ou John Lenon de la photo. Ce qui donne un son merveilleux, perché entre de la country latino et une éructation méphistophélique. Inutile de décrire chaque chanson en particulier : tout est bon, rien n’est à jeter. « Take Take Take » ou “The Denial Twist” puissant, “As Ugly As I Seem” tout en finesse de percussion. On peut facilement se rendre compte que la batterie ne tape plus sur les futs pour couvrir le bruit, on en n’est que plus attentif aux paroles et à la mélodie toujours a fleur de peau. Les WS sont l’exemple type du groupe de rock qui cherche, s’éparpille pour mieux se retrouver. Que du bonheur.

 

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