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AS Dragon
 

par Pierre Derensy (28/08/05)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Quand on veut faire sonner du rock à la française dans sa platine il est nécessaire pour ne pas dire évident qu’il faut installer la galette du nouvel album des AS Dragon. Dans un fracas de pur délire, ces musiciens et cette chanteuse si particulière, envoûtent les salles de concerts en défendant d’une manière agressive les derniers titres qu’ils nous proposent. Il est a parié que les non avertis iront eux aussi chercher la police comme le titre principal de leur production.


Qui sont vraiment les AS dragon et quelles sont leurs motivations ?
Les AS DRAGON c’est quatre garçons, David Forgione à la basse, hervé Bouétard à la batterie, stéphane Salvi à la guitare, Michael Garçon aux claviers, et une fille Natasha le Jeune au chant, nos motivations sont d’abord de faire notre musique le plus longtemps possible, et progresser et affiner notre style le plus loin possible, faire exister le groupe.

Pourquoi ce titre « Va chercher la Police » ?
C’est le premier refrain du premier morceau, et puis il y a cette notion d’urgence dans le disque, enfin on aime bien brouiller les pistes ça fait plus titre d’album de rap, on se demande ce que peut bien contenir ce disque.

Quel est le changement significatif entre « Sparkeled » et ce nouvel opus ?
Après l’expérience du premier album on s’est rendu compte que ce qui nous intéressait le plus c’était d’écrire des chansons, le français ajoute une difficulté supplémentaire mais on s’était rendu compte qu’on pouvait le faire quand on nous a demandé de réécrire en français one two three four boys sur le premier album.

Le début de « Morte » le morceau qui ouvre l’album est l’un des rares moments calme de l’album, pensez vous un jour exposer votre musique de manière plus paisible comme dans « Naufrages de l’ombre » mais sur tout un disque ?
Non, je ne pense pas on est plutot un groupe énergique, ces morceaux n’ont pas été les plus faciles à finaliser pour nous.

Auriez vous aimé vivre une autre époque et dans un autre lieux ou alors êtes vous résignés comme dans « Comme Je suis » ?
Non, pas de changements de lieux ni d’époque.

Paris est le lieux central de vos chansons, est ce que la capitale vous a envoûté ?
On habite pratiquement tous à Paris ou sa banlieue, son nom et ce qu’il représente est tellement chargé qu’il est presque trop facile de le citer.

L’amour chez les AS Dragon est très perturbé, comment fait on pour vivre avec une fille chanteuse dans un groupe de garçon ?
Très facilement, si quelquefois ça se passe difficilement, c’est jamais parce qu’il y a des garçons et une fille dans le groupe et la réciproque est aussi vraie.

Pouvez vous me citer quelques Alchifumiste ?
Je crois que dans l’entourage de Natasha et du batteur, on peut en trouver, ils ont tous les deux trouvés ce barbarisme, les citer ici ne serait pas poli.

« Corine » c’est le double de Natasha ? La représentation de la chanteuse emblématique ? ou simplement une ligne de drogue qui fait tout oublier ?
La deuxième proposition, bien que certains y voient une chanson lesbienne.

En piste 8, vous avez mis un instrumental, pourquoi n’a t’il pas trouvé de paroles ?
On a pas réussi techniquement à y insérer la voix alors il a été remixé Dub, mais sur scène on a réussi à l’adapter et à le jouer avec la ligne de chant originale.

Vous chantez plus de chansons en français, c’était nécessaire d’exposer dans votre langue vos bruits et vos fureurs ?
Au départ comme on l’a dit on a du adapter une chanson en français pour la radio, on a trouvé ça intéressant et original par rapport à notre musique plutot d’influences anglo-saxonne. Le français peut exposer nos fureurs peut etre meme plus que l’anglais.

L’arrivée en parolière de Virginies Despentes s’est faites naturellement ? Comment avez vous eu le projet de travailler ensemble ?
Natasha a été présenté à Virginie Despentes qui a choisi trois morceaux qui sont sur l’album, elles ont travaillé ensemble pour le choix des thèmes abordés.

Vous avez enregistré votre album de façon « Live » ?
Oui pour les rythmiques et quelques claviers ampli, le reste s’est fait dans le studio de Alf, les voix, arrangements de synthés additionnels et aussi les chœurs.

Quels ont été les albums qui vous ont influencé pour faire ce nouveau disque ?
Les Cure, les Stranglers, Iggy Pop and the Stooges.

Auriez vous besoin d’être canalisé par les forces de l’ordre lors d’un concert ?
On verra bien si ça arrive, il faudrait beaucoup de monde dans une petite salle.

Qu’est ce que le « style » chanson française cher à votre groupe, pouvez vous m’expliquer en quoi il consiste ?
Se poser aucune question, mélanger les genres le plus possible.

Vous êtes les seuls ou presque en France à faire ce genre de musique, avez vous une certaine pression ou une impression d’être des référents ?
Je trouve que c’est peut etre un peu tot pour vraiment le savoir, c’est vrai que pour l’instant on est très respecté artistiquement.

Vous êtes en quelques sorte le porte drapeau de la maison Tricatel comment se passe vos rapports avec votre maison de disque ?
Très bons dans la continuité de notre travail en commun, depuis le backing band.

Pensez vous un jour pouvoir signer ailleurs ?
C’est pas du tout au gout du jour.

Est ce que l’arrivée de Natascha dans le groupe vous a permis d’explorer des voies inconnues auparavant ?
Elle a soudé le groupe, elle l’a fait exister, après tout était plus facile.

Ne serait elle pas la personne qui vous manquait pour devenir ce que vous avez toujours voulu être ?
Absolument, ce qui a été bon pour le groupe c’est que ce n’était plus une personne a accompagner, on avait donc laché la casquette de backing band, elle est devenue membre du groupe, mettant tout le monde à la meme enseigne.

Quel est le programme du groupe dans les mois qui viennent ?
Tourner, défendre le disque le plus possible tout en essayant d’en écrire un nouveau.

Vous êtes absent des médias, c’est une politique voulu pour ne pas vous faire rattraper ou alors un manque d’ouverture des télés et autres ?
Je n’ai pas l’impression qu’on est absent des médias, en tous cas pas la presse, en ce qui concerne les télés, elles peuvent venir à nous, on ne les refusera pas.

Pierre Derensy