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Cali (Lille)
 

par Pierre Derensy (21/01/06)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Concert de cali – Lille Aéronef – 12 Janvier 2006


Mylène Caliciuri et Bruno Farmer débutent leur tournées respective presque jour pour jour. Kif en même temps, dossards de performer toute catégorie sur les endosses, le pied sur la ligne de départ, prêt à gicler des starting-block. Tout un programme. Une affiche qui montre bien l’étendu des dégâts chez l’une et l’ouverture d’esprit de l’autre. Dans le coins gauche du ring, la challenger : 13 concerts montés à grands coups de battage média-ghotique sur une scène parisienne dantesque ou les personnages ressemblent à des playmobils derrière une cascade d’eau, bref : un décors à la Robert Hossein pour un trop plein de vide artistique. Dans le coin droit : une foule de date partout ou les cœurs battent en sa faveur, Paname, province même combat. Du bonheur, que du plaisir. De la testostérone d’indigène, du roots en boite, du vrai, de l’authentique.



A votre avis qui ai je bien pu choisir de voir et laquelle me suis empressé d’éviter ? Question stupide mes amis ! Cali c’est comme Lagardère, quand on ne vient pas à lui, il vient à nous, il ne devient pas le bossu de la notoriété. Droit et fier comme toujours sauf en position crapaud. Le garçon n’a pas changé comme monsieur Julio. Il est toujours le même. Cela en devient dérangeant. On aimerait pouvoir le haïr mais c’est impossible.



Alors après, rentrer dans les détails du concert ce serait dévoilé à ceux qui ne l’ont pas encore vu les parties pris, les prises de risques et la beauté de l’estocade. Je ne le ferais pas. Je ne donnerais que quelques bout du fil d’Ariane qui vous amènera à aller le voir physiquement car c’est bien là qu’il donne l’énergie et le courage de croire encore à la musique princière. Tout ce qui est possible de dire, c’est qu’il fait mouche, simplement car il a su gardé, à mon sens, la dream-team de la tournée précédente, notamment le guitariste des Clash alias Hugues Baretge (ceux qui me suivent savent assurément que je ne me trompe pas de nom), la merveilleuse Aude Massat qui ferait pleurer un impassible en quelques notes d’alto, le fougueux Julien Lebart, quand aux autres tous au diapason des premiers nommés j’ai quelque peu oublié leurs noms mais ils n’en restent pas moins essentiel à la « grandiosité » du spectacle. Les cuivres rehaussent encore une vue d’ensemble déjà bien haute. Les effets de lumière mérite un oscar, un césar, une médaille de sobriété sous un panache d’éclair. De plus démarrer un concert par « Je Te Souhaite à Mon Pire Ennemi » c’est le fin du faim ! l’ogre qui avale la belette rousse de Paris-Bercy. A noter également qu’il y a eu hier soir un effet spécial dantesque sous forme de douche de bière purificatrice qui renvois E.T à sa maison.



Nous étions déjà tous d’accord pour dire que le bonheur c’était lorsque ce monsieur se présentait à nous sur les planches d’ici ou d’ailleurs, maintenant l’on peut affirmer sans risque que l’on sait qui se soucie de ça, qu’on ne vivra pas sans lui, qu’il est le vrai père de milliers de jeunes filles et qu’il n’a absolument rien d’un menteur. L’amour XXL ne viendra pas de Marie-Hélène Gauthier, le libertaire aura donc eu raison de la libertine. K.O au premier round.



Pierre DERENSY