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And then nothing turned itself inside-out
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Producteur
: Roger Moutenot |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Le dixième album de Yo la tengo est un disque fin de siècle. Des chansons sombres ("Saturday" ou "The crying of lot G") et d'autres de rock apocalyptique parfait ("Cherry chapstick"), entre bouillonnement et brouillon, pour accompagner notre solitude lors de ce réveillon fumeux et sûrement foireux. "And then nothing turned inside out" est un disque de plus des Yo la tengo. Comme le précédent d'ailleurs. Mais chez eux, un disque de plus ne signifie pas un disque de trop. Car si les disques de Yo la tengo (donc celui-ci) ne sontpas indispensables, ils construisent le charme quotidien d'un amateur de musique, de celui qui ne cherche pas l'exploit ni le chef d'œuvre mais qui recherche à prendre du plaisir, à laisser un disque accompagner sa vie. Un album proche de "Painfull" avec ses moments de rock atmosphérique noisy ("Everyday" ou "Tears are in your eyes") et de folk électrique touffu ("Last days of disco" ou "Madeline"). |
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| Extrait de l'album |
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