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Highly Evolved
 

Fiche technique

Groupe : The Vines

Producteur : Rob Schnapf

Distribution : Capitol

Année : 2002

Genre : Pop électrique

Autres albums : Winning days |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Teigneuses à souhait, rapides, concises mais aussi songeuses quand il le faut, les chansons du premier opus de The Vines éclaboussent de classe les baffles de la chaîne hi-fi. Des putains de bons morceaux qui rendent jaloux à en crever. Bien meilleur que The hives (la sensation d’il y a quelques semaines), au niveau des Strokes (celle d’il y a quelques mois) et de The coral (celle du moment), The Vines s’octroi une entrée directe au panthéon de la pop électrique et énergique. Dès les premiers notes, « Highly Evolved » fait sensation. En quelques minutes, on en tombe amoureux, raide-dingue de ces mélodies outrageusement accrocheuses. Lorsqu’on prétendait que les guitares étaient de retour, on ne s’attendait certainement pas à une telle tripotée de disques magiques, une tripotée à laquelle appartient « Highly evolved ». En perpétuant le mythe du rock’n’roll, ce disque entre dans une lignée légendaire dont on n’oublie trop souvent l’importance. Car bien avant la technique, le savoir faire, le rôle important des architectes sonores, les premières qualités demandées sont l’instinct, la puissance dégagée par quelques accords qualifiés de simplistes par certains mais jusqu’au boutiste et surtout la foi. The Vines et « Highly Evolved » possèdent tout cela. De plus quand on sait que la relève est déjà prête avec The music, Yeah yeah yeahs ou encore Simple kid, il ne nous reste plus qu’à profiter de ce disque aujourd’hui et d’en jouir pour les jours à venir.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

Greg : Le rock est mort ! Combien de fois cette pseudo vérité aura-t-elle été répétée ? Non, il n'est pas mort, et on peut même dire qu'il se porte au mieux de sa forme ! Depuis un an il semblerait même se faire une santé entre New York et Manchester. En passant même par l'Australie ! Car c'est bien du pays des kangourous que débarque un quatuor, surnommé The Vines, " le futur du rock " selon le NME. Alors, The Vines, révélation rock en 2002 ? Pas si sûr que ça. En dehors de la qualité indéniable de ce première opus, il semble surtout que The Vines profite de l'effet de hype qui règne actuellement dans le milieu rock pour les sons gras, saturés... lancés par les Strokes. On tient quand même peut-être le disque qui va redonner espoir aux amateurs de rock. D'entrée de jeu, les Vines rentrent littéralement dans le lard : Highly Evolved évoque tout de suite le Negative Creep de Cobain... pas plus d'une minute trente-deux. Bonjour la décharge ! Bref, un rock bruyant, mais pas pour autant dénué d'un sens mélodique pointant sous la saturation. Idem pour Get Free, le premier single. A peine deux minutes. Le reste de l'album voyage entre Homesick, ballade à mi-chemin entre Beatles et Pixies, ou encore 1969, dans la pure veine stoogienne. Bref, des gamins comme les Vines peuvent encore nous procurer une bonne dose d'énergie ainsi qu'évoquer des relents nostalgiques aux plus anciens. Ou d'ouvrir la porte d'un rock glorieux aux plus jeunes. Et ça, c'est déjà énorme !

 

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