Groupe : Robbie Williams

Producteur : Non disponible

Distribution : Parlophone

Année : 2002

Genre : Pop-rock

Que ceux qui un jour ont osé prétendre que Robbie Williams valait plus qu’une cacahuète périmée soient foudroyés immédiatement par la honte ? Si on veut bien reconnaître dans la nouvelle carrière de l’ex. Take that une verve et un goût qu’on ne pouvait imaginer au travers de son ancien Boys band, il faudrait tout de même voir de ne pas pousser. Robbie Williams avec « Escapology » comme avec son disque précédent demeure un artiste poussif, commercial et franchement sans intérêt. Depuis quelques mois, il est de bon ton de défendre l’indéfendable, de prétendre par un snobisme abject que K. Minogue, B Spears ou encore TLC possèdent quelques qualités non négligeables. Cette parodie du critique qui tient à se démarquer avait commencé avec les Spice girls. Robbie Williams profite de cette démagogie qualifié d’anti-démagogie pour se faufiler et se remplir les poches. Soyons sérieux, il y a autant de dignité chez Robbie Williams que dans le livre « Le journal de Bridget Jones » ou les films d’Harry Potter. Le seul intérêt qu’on peut y trouver est un aspect sociologique où comment faire passer quelques disques insipides pour un nouvel hédonisme jouissif. Non, à moment donné, il faut arrêter de déconner. On ne peut se plaindre qu’il n’y a pas assez de cultures à la télévision et regardez Pop stars ou Loft story, on ne peut se demander pourquoi Radio 4 n’a aucun succès commercial d’envergure et défendre Robbie Williams par quelques ritournelles mal venues. Robbie Williams était, est et sera toujours un pitre.