Sacré Robbie, bête physique, mutant hormonal qui dégage, on parle beaucoup de lui pour le vent qu’il fait, le vide qu’il procure. Robbie Williams c’est du vide sur pattes, c’est aussi un chanteur un peu passeur qui transforme la pop Anglaise groovy en une sorte de variété boursouflée. Mais on ne peut s’empêcher de lui trouver quelque chose, de sourire à la vue de ses clips comme si on s’imaginait à sa place au milieu de toutes ses filles-serpents, prédatrices en manque d’orgasme que notre simple vu leur procurerait. Robbie Williams c’est un peu ça, c’est un peu notre idole pour sa vie qu’on imagine dissolue, c’est le Beckham de la pop, mais là où le footballeur s’emmerde avec sa vieille peau au cerveau vidé de toute matière, Robbie ne s’emmerde pas et les prend à tour de bras, les vierges et les pas vierges, les rousses et les androgynes, les mannequins et les universitaires. Notre idole, je vous dis. Pour la musique, on repassera, ce « Greatest hits » étant comme l’ensemble de sa discographie autant inutile que futile, fabriqué spécialement pour les adolescentes en mal de découverte. Pour nous il est à peine plus qu’une part du rêve de l’homme sexué (homo-sexuel ?) par excellence. |