Groupe : The Buzzcocks

Producteur : Tony Barber

Distribution : Cherry red

Année : 2003

Genre : Punk-rock

Qu’ont-ils encore à nous dire alors que plus de vingt-cinq ans ont passé depuis leur début en 1975? Fondateur avec d'autres du mouvement punk, les Buzzcocks ressignent en 2003 avec un album éponyme des plus attachant. Même si lorsqu’on a appris la nouvelle on doit bien reconnaître, qu’après s’être méfié de cette reformation échaudé par d’autres expériences similaires mais trop souvent pitoyables, l’écoute de ce disque nous ramène des années en arrière quand au sommet de leur art les Buzzcocks enflammés leur public sur scène comme en studio. « Buzzcocks » peut sembler anachronique, inutile mais il ne peut être taxé de disque opportuniste tant il se révèle plaisant et sans lourdeur. Mais voilà, le rock’n’roll, par essence éphémère, aura toujours plus mauvaise haleine sorti de la bouche d’adolescents tel les Libertines ou les Strokes que de celles de papys punk. Alors, si on ne peut prétendre que ce disque égale les incroyables groupes du moment (Yeah yeah yeahs, Kills ou encore White stripes), on peut prendre du plaisir à l’écoute des hymnes ultra mélodiques comme « Up for the crack », « Sick city sometimes » ou « Friends».