Sur ce formidable « 24 hours », The leeds nous délivre 13 titres d’une rare justesse, un hymne à la Pop Music classique et bien foutue, une alternative aux niaiseries estivales habituelles. Mélodies entêtantes (« you’ll never know »), finesse et variété des arrangements (cuivres, cordes, accordéon, percus, flûte, castagnettes…), lignes de basse spectaculaires offrent à la voix délicieuse de la belle anglaise un terrain idéal pour nous transmettre quantité de sensation. Hormis sur l’éponyme et très boggie (« 24 Hours »), l’ensemble de ce disque est bourrée de référence (consciemment ou non) pop qu’on peut s’amuser à reconnaître ici et là. Un velvet (avec Nico) popisant sur « On my own », une Julianna Hatfield sous amphétamine (« Pain in the ass »), une Cranberries pour une fois impeccable sur (« Turn on »), sont les meilleurs titre d’un album qui recèle d’autres merveilles. Mais, le plus fort sur « 24 hours », c’est que malgré ses influences, chaque titre porte indéniablement l’empreinte de The leeds, un groupe plein d’avenir. |