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Room on fire
 

Fiche technique

Groupe : The strokes

Producteur : Gordon Raphael

Distribution : RCA

Année : 2003

Genre : Rock'n'roll

Autres albums : Is This It | First impressions of Earth |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Dynamiteur du rock’n’roll il y a deux ans avec « Is this it ? », mouvement à l’époque, en plein renouveau dont ils devinrent la figure principale, on attendait depuis un successeur, on l’espérait au moins aussi euphorisant. Cassons immédiatement le suspens et soyons clairs : « Room on fire » n’est pas à la hauteur. Pourtant on ne peut parler de déception tant nous nous étions préparés à une déconvenue. Paradoxal Strokes ! En fait « Room on fire » est un bon petit disque de rock’n’roll dont les chansons énergiques, entraînantes sont superficielles et obsédantes à la fois (« Reptilia », « The way it is », « The end has no end »). Un peu comme sur « Is this it ? » ? Exactement. Il n'y a qu'à écouter « Automatic stop » ou « Between love & hate » pour rajeunir d'une paire d'années. Le probème c'est que depuis, pas mal de groupes sont passés sur nos platines et, alors que The strokes apparaissaient un peu comme des messies modernes pour un retour aux sources désiré, ils sont aujourd’hui un groupe noyé dans la masse qui fait intelligemment tourner son fond de commerce. On aura ici au moins le plaisir de réentendre les Strokes, l’espoir donc d’une suite discographique autrement importante et surtout le plaisir d’attraper au vol une série de refrains charismatiques et intrinsèquement accrocheurs (« Meet me in the bathrom »). Pas autant que ceux de « Is this it ? » mais suffisamment tout de même pour les écouter souvent.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

Durant Maxwell : Depuis le sompteux "Is this It", disque méritant, et annonciateur d'un rock sexy et sauvage, on aura surtout parler des Strokes eux-mêmes que de leurs musiques. Les médias aiguisant leurs dents à tour de rôle sur ce jeune groupe prometteur (moyenne d'age 23 ans) en criant gare aux imposteurs, gare aux riches !. Et oui, Rock et milieu aisé ne font pas bon ménage sauf lorsque qu'on s'appelle Sir Jagger (fraichement décoré par la Reine d'Angleterre, pour un rebelle quelle belle récompense !), M.BOWIE (homme d'affaire moderne qui a su dompter les outils de communication moderne : Internet), ou Sir Paul (4ème fortune en Angleterre). Dans ce contexte, difficile pour nos jeunes gens aisés d'obtenir des critiques objectives sur leurs deuxième album "Room on Fire" surtout dans un pays comme la France qui a comme plaisir d'étiquetter les gens (attention ce n'est pas un plaidoyer pour les Strokes). La moitié des critiques (cf les inrocks, Chroniscope...), les critiques malhonnêtes (c'est souvent le cas des inrocks), n'ont même pas pris le temps d'ouvrir le CD. L'occasion était trop belle , et la critique trop évidente : "Après un bon premier opus, les Strokes loupent l'exercice difficile du deuxième album et ce dernier n'apporte aucune avancée significatif". Ces différents commentaires ne me découragent pas. Je mets le CD dans la platine et je me laisse guider par la machine infernale. Et dès les premiers riffs (Ex : Reptilia), l'envie de danser et de m'habiller style Vintage me reprend. Les classiques sont là, la voix de Casanblacas aussi (voix mélangeant rage et laxisme). You talk way too much, I can't win , What ever happened...hymnes imparables me réchauffent le corps et le coeur (ces organes on été trop souvent occupés ces derniers mois à écouter la poésie de Radiohead et Grandaddy). Mais le plus étonnant sur ce disque, ce ne sont pas le son des Strokes qui s'affirme, mais leur avancée artistique. Reggae (Automotic Stop), New Waves, Soul tout y passe, sans aucune faute de goût, et que dire que The End has no end" prmière veritable chanson mélancolique du groupe...Un groupe Rock en 2003 qui donne envie de danser et de retourner dans les années 70 est assurement un groupe Talentueux. Même s'il y a de très bon groupe en "The" ces derniers temps, The Strokes sont une des aventures rock les plus existantes (et ce n'est pas le gens qui ont été présents au Zenith le 10/12 qui diront le contraire).

 

Chroniques des Internautes

 

Olivier Clero : Qui a lu les critiques sur cet album et l'a aussitôt calomnié ? Quasiment tout le monde. Ce qui est bien dommage, car vous passez à côté d'une merveille musicale qui fait date dans l'histoire du rock. Oui, les Strokes changent et deviennent plus matures. Oui, ils affirment mieux leurs influences blues, reggae, punk 70's. Mais bon sang qu'est ce qui vous prend de rejeter leur deuxième opus ? Moi, à travers ce chef d'oeuvre, je ne vois juste qu'une évolution d'un précédent album déjà révolutionnaire.ALors quand on évolue à partir d'un sommet, mais on se rapproche presque de la perfection ! C'est vrai que les critiques ont accusé l'album d'être trop basique, moins fouillé que le premier. Mais bon sang qu'est-ce qui leur a pris par la tête. Il suffit d'écouter Reptilia pour se mettre a gueuler lors du refrain, s'habiller converses déchirées, jeans déchirés, chemises déchirées, prendre sa guitare et se mettre à jouer cette sublime chanson, et puis à la fin s'effondrer en se disant que le rock n'est pas mort ! Mais bon sang qu'est-ce qui change du premier album ? On retrouve les guitares saturées et les riffs puissants comme sur The Way It Is, et bien entuendu les pures mélodies rock'n'roll comme sur Between Love and Hate et les solos à l'ancienne qui font tant de bien à l'oreille comme sur I Can't Win. Bref, pour album descendu par la critique, c'est juste un petit chef d'oeuvre que tout amateur de rock se doit de posséder. Rien à dire de plus. Une pure merveille un point c'est tout ! Une totale réussite qui place les Strokes au panthéon des grands groupes de rock, aux côtés des Rolling Stones et des Beatles.

 

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