Groupe : Mark Eitzel

Producteur : Non disponible

Distribution : Tongue master

Année : 2003

Genre : Reprise

L’homme invisible est de retour et pourrait bien passer une nouvelle fois inaperçu. Loin des canons en vogue ces derniers mois (électro pop 80’s, rock’n’roll turbulent), l’animateur d’American music club revient avec un disque charmant, toujours aussi triste et mélancolique, un disque sur lequel il réarrange quelques morceaux de son ancien groupe. Un album de plus pour Mark Eitzel, un disque très beau. On ne le répétera jamais assez, Mark Eitzel mérite bien mieux que cette poignée de fans qui vendraient père et mère pour un nouveau recueil du Californien. Mark Eitzel mériterait de vendre des centaines de milliers de disques, mériterait de parcourir le monde en jet privé pour aller prêcher la bonne parole du songwriting dans des contrées reculées où la détestable Zazie devient l’étalon de référence. Mark Eitzel devrait enseigner à l’université en compagnie d’autres professeurs comme Buck 65, Sage Francis, Adam Green, David Byrne (en doyen) ou DJ Shadow. Mais Mark Eitzel a plus de chance de finir dans l’anonymat le plus complets, ses petits-enfants sur les genoux, la radio allumée avec cet éternel espoir d’y entendre un de ses morceaux. Pourtant, le folk revisité de « The ugly American » est de toute beauté. Mark Eitzel nous livre de nouvelles versions formidables qui nous remettent en mémoire quelques perles de sa discographie.