Groupe : The bronx

Producteur : Gilby Clarke

Distribution : V2 music

Année : 2004

Genre : Punk-rock

Le début de cet opus est un punk-rock brutal (« Heart attack american », « False alarm »), dur sur l’homme qui pourrait bien alarmer les voisins pensant habiter près d’un lieu de culte satanique. Des morceaux autant bruyant que sombres. « The bronx », premier album éponyme du groupe, démarre en furie avant de prendre son rythme de croisière et devenir autrement plus destructeur. Car, le punk-rock n’atteint jamais aussi facilement sa cible que lorsqu’il est accompagné de mélodies séduisantes (« They will kill us », « Notice of eviction », l’irrésistible « Los Angeles »). Contrairement à la majorité des albums qui démarrent fort avec de s’essouffler après quelques titres, ce disque démarre en demi-teinte avant de se révéler au fil des morceaux et des accalmies (« Strobelife » sans conteste au-dessus du lot). Ne croyez que par accalmies on entend chansons fleurs bleues pour âme romantiques. Non, les accalmies sont ici seulement une meilleure structuration des sons et des rythmes les rendant plus abordables. « The bronx » est un disque urbain, les nerfs à fleur de peau, un disque qui lacère et qui devrait en séduire plus d’un.