Groupe : The divine comedy

Producteur : Non disponible

Distribution : Parlophone

Année : 2004

Genre : Pop orchestrale

La petite comédie orchestrale de Neil Hannon est de retour au sommet de son art. fait de démesure. Une comédie anciennement pompeuse, redevenue du meilleur goût, quasiment divine pour notre plus grand plaisir. Après la propice régénération du disque précédent, The divine comedy nous offre un bon disque peuplé d’une poignée de grandes chansons. Toujours dans sa veine orchestrale, l’esthète Anglais que nous trouvions moralement absent ces dernières années, est à nouveau un grand songwriter doublé d’un formidable arrangeur qui utilise ses fameuses cordes pour donner de l’ampleur à ses pop-songs et non l’inverse. Ce qui est bien mieux. « Absent friend » est le septième disque de Divine comedy, le dernier né d’une lignée irrégulière qui contient quelques ratés mais dont les obsessions demeurent toujours les mêmes. L’adjonction du classique à la pop, l’enivrement de grands espaces nobles, la peur de la grandiloquence bourgeoise mais son désir permanent de la côtoyer. C’est aussi, peut-être tout au moins, l’album le plus abouti de Neil Hannon, mi-bête de foire, mi-génie irréel incapable d’écrire une suite à la hauteur de « Liberation ». Plus question d’attendre le moindre chef d’œuvre de sa part, mais plutôt quantité de disques ambitieux, parfois maladroits mais toujours à contre-courant, le seul endroit où la divine comédie est vraiment à sa place.