Groupe : The cribs

Producteur : Edwyn Collins

Distribution : Wichita

Année : 2005

Genre : Punk-rock

Il en sort trois par semaine. Trois nouveaux groupes britanniques prêt à faire de Bloc party de vieux cons, de The bravery des anciens combattants bons pour une maison de retraite dans une station balnéaire du sud de la France et The cribs pour une future victime de la canicule estivale. The libertines étant déjà mort et presque ressuscité en Baby shambles. Mais en attendant Blood arm et The rakes ou encore The organ et Long blondes, c’est avec « New fellas » deuxième album d’un groupe dont le premier est passé inaperçu, que nous allons passer les prochains jours, en compagnie de ce groupe sans génie mais avec une pêche d’enfer et une énergie communicative (« Hey scenesters! »). Tout en simplicité (« Hello? oh... »), en énergie punk-rock, The cribs est très fort pour allumer le feu (« Mirror kisses ») et déclencher les alarmes. On pourra toujours prétendre qu'on a entendu ce genre de musique des milliers de fois dans des milliers d'albums différents, on pourra toujours écrire que le mois prochain on aura ne nouvelle fois oublier The cribs ainsi que son « New fellas ». Ce n'est certainement pas faux, mais ce serait un peu vain. Car quelques soient les grosses ficelles utilisées et la banalité de l’ensemble, il faut avouer qu’on prend avec « New fellas » une vraie claque, futile, vulgaire, adolescente et onaniste, à les écouter faire cracher leurs guitares (« Things aren't gonna change »).