Groupe : Twisted Charms

Producteur : Non disponible

Distribution : Because

Année : 2007

Genre : Post punk

Dans la lignée de Bloc party (premier album) et autres Klaxons dont ils sont les petits frères bâtards, l’Angleterre nous envoie le groupe mutant, le groupe-monstre, celui qui pervertit le rock, la new-wave et la new-rave par d’étranges tics futuristes et un saxo névrotique (« Boring lifestyles »). Si Twisted charm n’a peut-être la classe et l’aura des pré-cités Klaxons, ils possèdent un coté beaucoup plus joueur (que l’on entend dès le jouissif et bancal « Never grow older »), nous séduise par ce charme fou que possède certains branleurs du fond de la classe qui multiplient les bêtises avec le sourire parvenant même à séduire les profs les plus sérieux. Brouillons, chaotiques, synthétiques (« Phoney people »), ces douze titres sont autant d’envolés vers le monde onirique et tranchant de Twisted charm, un groupe excitant que l’on imagine facilement en perpétuelle mutation, en brouilleur de piste toujours prêt à nous perdre en route du moment que l’on s’amuse malgré le sérieux des sujets abordés. Car n’allez pas croire que Twisted charm est un groupe de clown, derrières la façade entraînante, sautillante, tout en rythmes déjantés, se cache une volonté de décrire la middle-class dont ils proviennent sous ses aspects les plus ombrageux. En tout cas, c’est sur un excellent premier album qu’ils parviennent à réunir toutes ces qualités.