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Fiche technique

Groupe : Moonface

Producteur : Non disponible

Distribution : Jagjaguwar

Année : 2011

Genre : Pop contemporaine

Autres albums :  

 

Chronique i-muzzik.net ( Adrien Lozachmeur )

 

Moonface est le projet parallèle de Spencer Krug plus connu pour ses participations au sein de Wolf Parade et Sunset Rubdown. Je dis ça mais je ne vais pas vous cacher que n'ai écouté que parcimonieusement la musique des premiers et jamais celle des seconds. Certes il y a quelques années, je n'aurais pas admis l'impasse, mais à mon âge, l'avidité quelle qu'elle soit me retourne l'estomac. Il n'y pas de différence psychologique fondamentale entre le fait de vouloir s'accaparer toutes les richesses du globe et vouloir tout connaître en matière de zik. Je ferme la parenthèse, c'était professeur AL qui vous parlait, je commence à m'ennuyer moi-même avec mes leçons, donc on revient au disque. C'est quoi Moonface? C'est Spencer Krug qui a sorti un orgue tout pourri et qui joue une musique minimaliste déglinguée et répétitive. Les morceaux sont longs, très longs. Au début j'ai cru que c'était un EP vu qu'il n'y a que 5 titres. Mais le tout dure quand même 37 minutes. Sur chaque morceau, On a une rythmique ultra basique qui tourne en boucle, dans le jargon on appelle ça un drone. Je crois que c'est Can qui a inventé ça. Dans le genre hypnotique, on ne fait pas mieux. Chaque boucle est légèrement déformée, on a donc un système de variations interne à chaque compo. Et Krug vient plaquer sa voix là-dessus. Elle navigue entre détachement et lyrisme. Comme si Arcade Fire s'était fait voler tous ses instruments et avait pris du prozak. Est-ce que c'est parce que c'est une musique bancale que j'aime beaucoup ça? Oui ça me fait de l'effet. Quand Krug y va de son solo pourri sur l'orgue pourri, ça me plaît. Ça me rappelle l'ovni de Young Marble Giants (l'album « Colossal youth ») en plus chaleureux, ou encore le magnifique « charm of the highway strip » des Magnetic Fields, en moins noir et moins intense. En somme, ce n'est pas le chef d'œuvre de la décennie mais une belle réussite.

 
Extrait de l'album
 

 

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