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Amnesiac
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Producteur
: Nigel Godrich |
Distribution
: Parlophone |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Le cinquième album de Radiohead était le disque le plus attendu de l'année 2001. Une telle impatience comporte une part de risque nommée déception. Comment répondre à l'immense attente de millions de fans en transe? Le groupe d'Oxford répond à cette question avec une facilité déconcertante. Elle tient en peu de mots : ne pas y répondre. Radiohead préfère se prendre la tête sur des choix artistiques que sur des questions commerciales. "Amnesiac" est comme les trois disques précédents, un grand disque. Moins surprenant que "Kid A" car dans sa continuité, "Amnesiac" en est finalement assez proche tout en reprenant les bases d'une pop laissée de coté après "OK Computer" voire "The bends" ("Like spannig plates" ou "I might be wrong"). "Kid A" popisant ( "Packt like sardines in a crushd tin box", "You and whose army?") ou "OK Computer" en fusion électronique (notamment le premier single "Pyramid song", "Dollars and cents" et "Knives out"). En définitive "Amnesiac" devrait clore la deuxième partie de carrière de Radiohead, la seule question qui me vient à l'esprit est : que faire maintenant? On se plait à espérer une séparation avant une déchéance qui viendra forcément un jour. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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Zack : Radiohead serai t-il un groupe éternellement en quête ? Aprés la déconstruction musicale et les errances de Kid A, on pouvait penser à un retour pop-rock de la bande à Thom Yorke. Il n'en est rien. Radiohead exprime à travers Amnesiac sa volonté de l'expérimentation musicale. Une timide batterie qui laisse place aux boites à rythmes, la voix de Thom Yorke de plus en plus discrete, mais seulement la mélancolie et la mal-être de Radiohead se font omniprésents. On se laisse imaginer qu'Amnesiac est un reflet parfait de l'état d'esprit de Thom, à mi-chemin en rêve et réalité, sans savoir où sa place appartient. Oscillant entre mouvance electro,pop voir même jazzy, Amnesiac devoile encore un trait caché de Radiohead. Du desespoir éternel avec "Knives Out" au rythme de "Who and whose Army", Radiohead confirme sa place parmi l'élite musicale actuelle. |
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