Groupe : Muse

Producteur : Non disponible

Distribution : EMI

Année : 2002

Genre : Compilation

Que reste-t-il de Muse une paire d’année après un premier opus autant glamour qu’accrocheur ? Peu de chose et surtout rien de fringant. Grand espoir de la pop Anglaise électrique, Muse ne cesse de dégringoler (le plus que moyen « Origin of symetry ») pour atteindre une sorte de bas-fond quasi nauséabond avec « Hullabaloo ». Nauséabond car sans intérêt artistique et surtout par sa finalité commerciale évidente. Double CD particulièrement inefficace, « Hullabaloo » contient un live enregistré au Zénith (Paris) dont on ne retiendra rien et une compilation de face B qui montre clairement les limites du groupe même à l’époque de « Showbiz ». On se demande d’abord pour le live où sont passés les morceaux plus réussit de « Origin of symetry » comme Plug in baby, ces morceaux qui sauvait un peu le concert que j’ai vu à Nîmes. Certainement sur un DVD à sortir, comme cela les gens achèteront encore du Muse. « Moi, j’avais été Muse, j’aurais sorti Hullabaloo en deux albums séparés d’une paire de mois et je me serais fait encore plus de pognon » bien que je ne sois pas sûr que les fans les suivront encore longtemps tant ce disque touche quasiment au morbide. Tape à l’œil, fondamentalement inutile, « Hullabaloo » ne vaut pas plus que le dernier Jennifer Lopez (encore qu’elle, au moins elle est bonne) ou le prochain Enrique Iglesias (dont je laisse le soin aux filles de juger la qualité physique). On pourra toujours me demander pourquoi je m’acharne sur le trio. Peut-être parce que j’ai beaucoup apprécié « Showbiz » et que depuis la déception ne cesse de grandir.