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Chain gang of love
 

Fiche technique

Groupe : The Raveonettes

Producteur : Richard Gottehrer & Sune Rose Wagner

Distribution : Crunchy Frag

Année : 2003

Genre : Rock'n'roll noise

Autres albums : Whip it on | Pretty in black | Lust Lust Lust |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Ce qui plaisait dans le premier mini album précédent des Danois Raveonettes (« Whip it on »), c’était cette froideur humble, cette façon de garder leur rock’n’roll comme enfoncé dans un vase clos, placé dans un sanctuaire morbide. Avec « Chain gang of love », le duo se veut plus chaud, plus moite même, leur rock’n’roll s’humidifie, leur son se densifie pour flirter avec la bonne vielle noisy façon Jesus and Mary Chain (« Remember ») et Boo radleys première période (« Noisy summer ») ou le bon vieux punk (« Let's rave on »). A croire qu’entre Raveonettes et les Black rebel motorcycle club, on assiste à une arrivée en force des enfants batards de My bloody valentine et Sonic youth (« New-york was great »). Sur « Chain gang of love », les mélodies sont vives, convulsives même mais toujours élégantes, le tempo emmené par la basse de Sharin Foo est saccadé (« Heartbreak stroll »), et les morceaux défilent en un clin d’œil, frappent avec précision, rapidité et sauvagerie (« Untamed girls »). « Chain gang of love » est un disque abouti avec lequel on s’enchaînerait volontiers, pour rester des jours entier plongé dans ce climat malsain, tortueux et effroyablement euphorisant. Sans faire beaucoup de bruit de Raveonettes se révèle comme une valeur sûre du rock’n’roll moderne, un groupe qui nous accompagnera longtemps.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

David Le Croller : Après un mini album Whip It On en 2002, voici le retour plein gaz du duo danois The Raveonettes. L’univers des Raveonettes, c’est un peu naïf, ça ressemble aux Etats-Unis dans les années 50-60. A l’image de cette génération d’American Graffiti, un monde où les filles sont sexy, les garçons portent des blousons noirs, les moteurs sont gonflés à bloc et l’amour se fait sur les banquettes arrières. La fureur de vivre façon rock’n’roll en quelque sorte. Mais c’est plus étudié aussi, plus moderne en tout cas. Les mélodies naïves sont portées par un bruit blanc permanent, une saturation des sons proche de ce que pratiquait des groupes comme My Bloody Valentine ou Jesus And Mary Chain. Une perversité sonore qui confère à l’album un coté brut et sauvage qui le rend au final des plus attachant.

 

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