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Supernature
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Après avoir été, le temps d’un « Felt mountain » aérien et scintillant, une diva moderne et précieuse, après avoir été avec l’électro-dance charismatique de « Black cherry » une chanteuse sensuelle plus sexy que toutes les bimbos qui déhanchent sur MTV, Alison Goldfrapp revient à la croisée des chemins pour un disque, une nouvelle fois, très réussi. « Supernature » possède les mêmes atouts que les livraisons précédentes c’est-à-dire cette capacité à générer une immédiateté des morceaux qui emballent dès la première écoute, puis qui peu à peu se transforment en classique du genre désiré, pour finir par nous obséder (« Ride a white horse », « Fly me away »). Goldfrapp possède ce talent pour faire de leur disque une photographie instantanée du mois de leur sortie mais aussi un album qui ne vieillira pas, que l’on continuera à écouter dans les années qui viennent. Il se dégage de « Supernature » un magnétisme qui agit sur nous comme une inévitable attraction (« Ooh la la »). Goldfrapp a le don pour toucher aux sens, à tous nos sens avec son électronique moite mélangée à cette pop suave (« Satin chic », « Number 1 »). Goldfrapp est comme un grain de raisin à point dans lequel on a envie de croquer, histoire de ne pas dire que c’est dans Alison Goldfrapp, avec sa voix d’ange maléfique, qu’on envie de croquer. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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Pierre Derensy : Chez Goldrapp le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils savent prendre et agiter les convictions de leurs auditeurs dans tous les sens pour sortir des albums qui sortent de l’ordinaire . Déjà après « Felt Mountain » un album où l’on découvrait une sorte d’Heïdi au pays des neiges totalement barrée dans l’éléctronica, ils avaient fait le choix sur « Black Cherry » de continuer leur progression artistique dans l’agressif et la techno. Les voilà de retour avec ce troisième opus au doux nom de « SuperNature » : mélange très réussi entre les mélopées aériennes du début de leur carrière et le son plus accrocheur de leur second album. Voulant composer sur la liberté du corps et des sens : il suffit d’écouter « Ride A White Horse » pour s’en rendre compte, c’est dans le disco païen, le porno chic et le kitch glam-rock qu’Alison Goldrapp et son compère Will Grégory nous font un petit retour d’acide. La température monte sur les pistes dès le « Ooh La La » premier single punchy et tube en puissance qui permet de mettre les pieds dans le plat de danse. Le hot de gamme de la voix d’Alison se mariant très bien avec les superpositions de sons qui font la touche Goldrapp. Quelques morceaux pétillants se prenant la part du lion comme « Lovely 2Cu », « Satin Chic » ou bien encore le « Fly Me Away » new-wave qu’une Debbie Harris aurait très bien pu chanter au temps de sa grande époque. Les deux dames blondes se séparant là. Pendant que l’une prenait du poids l’autre assure du coffre. « You Never Know » ou « Koko » nous rappèle au bon souvenir que ce groupe a le talent de mettre en son tout l’univers fantasmagorique qu’ils se sont fabriqué. « Time Out From The World » est une conclusion aérienne de toute beauté. Ménageant la chèvre et le choux, la house basique et la musique morriconienne stylisée, ils donnent dans un éventail très large. Pour plaire à certain et en agacer d’autres. |
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