Rencontre entre le sècheresse de PJ Harvey et l'humidité atmosphérique de Kate Bush (« Something of an end »), laquelle se passerait sous l’influence majeure de la musique classique, My brigthest diamonds est comme un deltaplane. Elle prend son envol du haut d'une colline et plane, plane, plane encore pour atteindre le point le plus éloigné possible d’un paysage qu’elle espère féerique. Vol majestueux, parfois un peu vain aussi, « Bring me the workhouse » laisse entrevoir d'immenses possibilités, un grand potentiel bien que le résultat nous laisse un peu sur notre faim car si les accompagnements (de cordes notamment), si la production, tentent de pénétrer dans des terres rares et précieuses, elles ont une tendance à lisser des morceaux qui, pourtant, démarrent sur des chapeaux de roues. Du talent, My brightest diamond en possède à revendre, sa classe déborde de tous les coté, son désir de flamboyance est bienvenue mais résonne tout de même, tout au long de « Bring me the workhouse », le manque d’aspérités, ou la présence (cela dépend du coté que l’on se place) d’une propreté trop javellisée, pour nous combler pleinement. Par contre rien interdit un album suivant merveilleux. |