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The Third Hand
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Producteur
: Non disponible |
Distribution
: XL recording |
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Chronique
i-muzzik.net ( David Le Croller
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Le retour du grand RJD2 est un retour en fanfare, disons le tout de suite, « The Third Hand » est un album très réussi. Pourtant les initiés seront très certainement surpris. Si quelques titres comme le fracassant « Get It » rappellent à notre mémoire, les capacités inouïes de l’américain pour les samples et les beats, il ne faudrait surtout pas passer sous silence, les nouvelles cordes que Ramble John Krohn tend à son arc. Ce sont celles d’une pop aux accents funk où surtout RJD2 ne craint plus de poser sa voix chaleureuse. Si le fond sonore reste très old-school, son chant permet à l’ensemble de gagner en richesse, harmonie et douceur. L’homme s’assagit et parvient même à nous gratifier d’une jolie ballade « Someday », guitare et voie côte à côte pour laisser apparaître, au-delà des côtés bricoleurs, un véritable talent pour la musique. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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Harry-D. Chabert : Un signal d’alerte devrait résonner sur toutes les radios de qualité : un virus inconnu mais non mortel se propage outre-atlantique de ville en ville. Un gros travail en perspective pour le formidable Dr House ou pour l’équipe de Regenesis. Après Money mark (ex clavier des Beastie boys), c’est au tour de RJD2 de succomber à une mutation accéléré de ses gènes de bidouilleurs et de rois du sampling, en ceux de songwriting mélancolique. Et ce n’est pas nous qui nous en plaindrons tant dans les deux cas, les albums résultant de cette métamorphose sont des belles réussites. « The third hand » de RJD2 est une collection de chansons pop élégantes, d’irrésistibles mélodies empaquetés dans des mises en forme à tomber (« You never had it so good ») bien que parfois tordues. Si la texture a changé, le reste des caractéristiques de l’œuvre de l’Américain demeure. Son goût pour les structures complexes (« Beyond the beyond »), pour les enchevêtrements de lignes instrumentales (« Get it »), pour la déformation des sons en les plaçant au bord d’un précipice kitch sans jamais y tomber, malgré un aspect de comptines légères et futuristes, sont toujours présents pour le meilleur seulement. Tournant évident dans la carrière de RJD2, « The third hand » nous emmènera très loin sans que l’on sache vraiment où. |
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