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Rubber factory
 

Fiche technique

Groupe : The black keys

Producteur : The black keys

Distribution : Fat possum

Année : 2004

Genre : Blues

Autres albums : Thickfreakness | Chulahoma | Magic potion | Attack & Release | Brothers |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Au sein de l’écurie Fat possum peuplé essentiellement de vieux démons du blues, les Black keys font figure, sur le papier, de blancs-becs guère à leur place, de morveux jouant une musique bien trop puissante pour eux. Sur le papier seulement tant « Rubber factory » est vrai disque de blues, amer et régressif (« Grown so ugly »), un album qui s’impose, qui en impose, qui sent le vieux et le neuf dans un même mouvement (« Keep me »). « Rubber factory » est un disque ‘Ubik’ comme l’écrirait K. Dick. Un disque qui fait le grand écart entre les années 30 et, non pas les années 90 fantasmées, mais les années 2000 et qui emporte les années 50/70 sur son irrésistible passage (« 10 A.M. automatic », « Just couldn't tie me down »). C’est aussi un disque de fantôme, non pas en semi-vie, mais bien vivant, dans l’univers, parfois moribond, du blues. Là où les White stripes recrache le blues avec perversité, sagacité et intelligence, les Black keys le font avec naïveté, générosité et une totale franchise (« The desperate man », « Girls in on my mind »). Ces deux groupes sont les points opposés et limites du segment blues. Ces deux groupes méritent le même et unanime respect. Et si « Elephant » navigue en tête des charts, « Rubber factory » est dans le haut (le très haut) de notre discothèque personnelle. Car s’il n’obtient aucun de succès commercial, il obtiendra au moins notre plus belle reconnaissance pour nous offrir ce blues tellement excitant.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

David Le Croller : Les Black Keys revendiquent avec fierté le noir de leur origine. Le noir d’Akron, Ohio, ancienne capitale mondiale des pneumatiques et aujourd’hui ville industrielle sinistrée. Le noir du blues des origines, enraciné dans plus de cinquante ans de sang, de chair et de luttes. Le salut du blues passe maintenant par les mains de ces deux jeunes blancs becs. Jouant un blues pointu au dénuement extrême mais qui reste d’une fougue et d’une intensité éternelle. Cet album sonne comme une claque, le duo guitare-batterie formé par Auerbach et Carney allie une finesse de composition et un son énorme. Furie animale et nonchalance désinvolte, les Black Keys ressuscitent Hooker, Hendrix mais leur hommage n’est pas posthume. Il est tourné vers l’avenir.

 

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