Groupe : The national

Producteur : Non disponible

Distribution : Beggars banquet

Année : 2005

Genre : Rock américain

Ce que nous aimons par-dessus tout, c’est la nouveauté ou même la fausse nouveauté, les inventeurs ou les passeur-recycleurs capable de faire de l’ultra moderne avec des vieilleries passées. Mais parfois il est bon de se plonger dans un disque de rock classique qui ne fait pas le tapin, qui n’invente rien ou qui ne pompe pas les disques vieux de trente ans pour les réactualiser. Avec The national, nous avons affaire à du solide, à un excellent groupe sur lequel on peut s’appuyer car leur rock n’a pas d’âge. Il n’a aussi ni passé, ni futur. Il ne fait que souffler sur le temps présent et nous transmet sa fraîcheur. « Alligator » comme les disques précédents de The national, martèle un seul et même concept. Celui de mélodies électriques mêlant une mélancolie diffuse et harmonie des formes. L’ensemble étant du meilleur goût. On en oublierait presque que ce genre de chansons a été écrite un bon million de fois, tant leur musique nous imprègne totalement. On se ballade en terrain connu et archi-reconnu et on y prend beaucoup de plaisir. Pour leur troisième véritable album (si on omet le mini-album ou gros ep « Cherry tree »), The national enfonce une porte déjà largement ouverte mais le fait avec une telle classe, une telle facilité que cela en est irrésistible. Irrésistible comme peut l’être Swell par exemple. The national le meilleur groupe de rock Américain ? Peut-être pas ou alors de rock classique.