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Boxer
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Producteur
: Non disponible |
Distribution
: Beggars banquet |
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Chronique
i-muzzik.net ( David Le Croller
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S’il fallait en retenir un seul, s’il fallait choisir un unique groupe et renoncer à toute autre sorte de musique, on hésiterait longtemps avant d’écarter The National. D’abord parce que personne mieux qu’eux ne sait incarner ce rock expressionniste et érudit, qui mélange par touches successives une symphonie d’instruments ? Et ensuite pour une voix, celle d’un dandy crooner Matt Berninger, qui flotte plus qu’il n’éructe, qui pousse aux songes graves, à l’ivresse sans fin, comme un Leonard Cohen projeté dans une autre vie…The National est aussi une affaire de famille, 2 frères et puis aussi des potes de toujours. Une intimité qui transpire tout au long de ce nouvel album « Boxer », de cette aventure musicale qui se vit comme la ballade écorchée d’un folk urbain, la mélancolie du quotidien. A ce titre « Start A War » est un bijou, une ballade sombre et apaisée qui raisonne aux doux arpèges de guitares. C’est dans cet art que The National excelle, dans cette recherche d’un songe harmonique dans lequel on aime se perdre à l’infini. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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Harry-D. Chabert : Chacun d’entre vous connaît Bernard Lenoir, résistant monomaniaque de la musique indie et passeur depuis de longues décennies du rock et de la pop anglo-saxonne de qualité supérieure. Combien de groupes a-t-on découvert, surtout avant l’explosion du net, sous son égide. Alors quand le bonhomme, qui maîtrise son sujet, dont le plus haut fait d’arme est la reconnaissance de la grandeur de Radiohead à l’écoute d’un premier album clinquant et chiant, qualifie un groupe de ‘meilleur groupe du monde’, même s’il exagère peut-être un brin, ne peut taper totalement à coté. Précédent exemple avec les américains de Swell, immense groupe existentiel dont The national sont les cadets, les descendants les plus vertueux. Leur nouvel album, le magistral « The boxer », est un recueil de morceaux tous plus éclatants les uns que les autres (« Mistaken for strangers »). La beauté, découlant d’une mélancolie diffuse (« Brainy »), de mélodies concentriques faussement sages (« Slow show »), d’une ambiance générale renfermée et typiquement américaine (« ADA »), est l’adjectif présentant le mieux un disque fait pour nous, un album fait pour durer longtemps, pour être écouter encore dans dix ans. Car ici aucun tape à l’œil, aucune raison de se cacher derrière des apparats de fortune, fringant sur le moment mais quelque peu lassant sur la durée, The national a bien trop de talent, une voix trop vibrante, pour envoyer de la poudre aux yeux. « The boxer » est un disque immensément riche dont le long cours nous accompagne avec bonheur, le genre d’œuvre qui donne envie de pleurer et de crier en même temps. Bernard Lenoir n’est pas loin d’avoir raison. |
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