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Avec Clara Moto, Infiné démarre l'année 2010 en trombe ! (parue le 18/02/2010 )

Automne 2006, Melbourne, Clara participe à la Red Bull Academy. Sa promotion, c’est aussi celle de Flying Lotus et de Douglas Greed. L’organisation place ses lauréats sur les nombreux plateaux qu’elle organise sur les festivals européens. Nous y revoilà, Montreux Jazz festival, aéroport de Genève. Rencontre fortuite avec un jeune Dj français. Celui-ci lui parle avec enthousiasme du label qu’il vient de créer avec quelques amis, ses premières découvertes Francesco Tristano et Danton Eeprom. Lui, c’est Agoria, son label, c´est InFiné. Automne 2007, Clara Moto signe « Glove Affair », une affaire de poigne, de charme et de minimale house. Un an plus tard, c’est avec Mimu et la ballade légère au refrain implacable de « Silently » qu’elle dévoile ses penchants pour la pop. Avec son premier album, elle confesse en ce début d’année 2010 toute son allégeance à la musique électronique. Clara sonorise des tranches de vie, des parcelles d’émotion, du ressenti de tous les jours, de toutes les nuits. Pas si surprenant donc, si son titre d’ouverture porte le nom d’un personnage de roman de Thomas Pynchon. Clara Moto est une polyamoureuse, elle préfère l’intensité fusionnelle des petites histoires, aux conventions d’exclusivité des grandes épopées. En studio depuis « Silently », Clara tapisse ses productions les plus pop avec les fresques du quotidien de Mimu. Elle enchante le conte sentimental de « Deer & Fox », les complaintes galloises de « Joy of My Heart » avec la même justesse, sensible et raffinée. Lorsqu’elle s´aventure sur les sentiers de l´introspection et duféerique, c’est avec le sens du détail d´un orfèvre. Ses nappes se sertissent de thèmes cinématographiques sur « Emory Bortz », « Goodnight Twilight », de synthétiseurs galactiques sur « Songof Exhaustion », et se parent d´effets sonores parfois à peine perceptibles et pourtant tellement indispensables. Féline sur « Alma », conquérante sur « Take a Second », hypnotique sur « Three Minutes », les productions de Clara alternent les phases de pression et de soulagement, le spirituel et le charnel, les pieds et la tête. Les premières pages du journal intime de « Polyamour » se referment sur le presque naïf « The Opposite is also Wrong ». Elles se rouvriront, on vous le promet à l´avenir sur de nouvelles histoires chargées d émotions. A noter dans vos agendas, Clara Moto sera en concert le 25 février au Rex Club (Paris) et le 26 à Marseille pour le festival Marsatac.